C’est ce qu’on pouvait appeler un casse bien organisé.
C’était Nico le St Genois qui nous avait rencardé : « bon, les poteaux, depuis le temps, on commence à s’emboucaner sévère ! y s’rait plus que temps d’aller faire un viron aux Barolles, histoire de voir si on peut les faire cartonner un peu ; j’sais que le 18 septembre, ils poussent les tables dans une salle de la babilleuse, une bonne occasion de s’immiscer, non ? »
Comme le biscuit paraissait pas trop faisandé, on s’est vite retrouvés autour d’un gorgeon dans un rade de Larajasse-city pour en jacter.
L’équipe était presque au complet, quasi la même qu’en décembre, c’est vous dire…
Nico, Rémy , le Ligérien, L’intello, Tarax dit la Chignole Infernale, dit Sa Sainteté, dit Colle-aux-dés, et d’autres, tous des prestigieux dans le milieu de la brème.
Tout avait été bien prévu : un livret pour bien expliquer aux mouflets et à leurs vieux comment qu’y z’étaient trop bien nos jeux, une tombola pour pas qu’y s’barrent en loucedé avant la fin, des jeux choisis au poil de fion… non, sans déconner, du beau taf les frelots !
Arrive le fameux soir.
Totoche, dit le Dabe, me bigophone pour me dire qu’il y a une mouscaille comaque : le transfo EDF des Barolles avait posé le sac et les frangines qui s’occupaient de la bicoque prévoyaient une extinction des feux vers 20 heures.
On y va quand même, qu’on s’dit ! On n’est pas des branques !
On arrive en petit comité (Anne l’Aindienne, Dodo le viennois et le Ligérien s’étaient fait alpaguer dans leurs chignoles sur le périph’) : Rémy, Totoche, Aldine et Damien, Pourfendeur, Tarax, Myrdal, Kaon, Elarian et l’Ancêtre.
Les hostilités commencent à 18 heures et, heureusement, le temps est avec nous, parce qu’on est dehors. Y fait pas froid, mais faut bien avouer, la raie des miches nous sert pas de gouttière !
Les chiares sont aux anges, les mothers à l’avenant, bref tout le monde se gondole bien.
Colt Express, Cash and Guns, Concept, Fauna, l’Ile interdite, Le roi des nains, Le petit prince, …, on balance notre came sans renauder. Bon, ok, notre orga longuement peaufinée avait du mou dans la corde à nœuds, mais c’était quand même bien cool.
Vers 20 heures on commence à y voir que pouic, alors fissa on range les boîtes pour jaffer un bout de chien avec les frangines. Super sympa de boulotter sous les étoiles !
Comme on commence sérieux à claquer du dargeot, on se quitte en promettant de revenir un de ces quatre finir le turf.
C’est à partir de là que ça s’est mis à déconner grave !
On décide d’aller se vider un dernier glass de rouquin ou de roteuse au bowling voisin.
Pour pas se faire retaper, on entre en petits groupes à la discrète, façon « M’sieur le député va au boxon », et v’la-t-y pas que Tarax se fait gauler par les perdreaux de l’entrée pour port (puis récidive) de gapette, artifice vestimentaire hautement prohibé dans le rade précité ! Pas de quoi attraper perpète, mais comme on voulait pas finir à la maison Royco, on a mis les bouts sans demander notre reste. Ah, c’est sûr qu’on on aurait moins eu l’air fier avec une francfort dans le valseur !
Ce qui est sûr, c’est que la prochaine fois, on ira à loilpé, Barolles d’honneur !
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