Jump to content
  • Hier soir on a joué dans mon humble demeure. Il y avait 2 ADR que je n'avais pas l'heur de connaitre : Céline et Pierre-François. Et le bon Guillaume-Hébus (très favorablement connu au sein de l'association pour son équanimité) et votre serviteur Guillaume le Bon.

    J'avoue avoir eu quelques appréhensions devant les 2 ADR inconnus. Allaient-ils bien se comporter ou bien allaient-ils cracher par terre, me molester et rire méchamment des mes jeux oldies ? Crainte superfétatoire, ces 2 personnes étant fort gentilles et urbaines, comme la quasi-totalité des membres (même si j'ai bien noté la présence de quelques moutons noirs chez les ADR, dont je tairais les noms par pure décence) ! ;-)

    Bon, allez on part sur Hansa Teutonica. J'explique les règles, en me disant sournoisement : " il y a 2 néophytes à table, ça va être du pain béni !". Que nenni ! Ils ont vite vu ce qu'il fallait faire (ou ne pas faire), et pour résumer le jeu : Pierre-François se place tôt sur le plateau (ce qui lui permettra de marquer des points avec ses villes, d'ailleurs il déclenchera la fin de partie avec ses 20 points), le vil Guillaume-Hébus vide son plateau personnel ce qui lui permet notamment de faire moult actions, Céline s'oriente vers la ville qui donne des PV en fin de partie... et moi je fais n'importe quoi (mais j'ai des excuses : mal de dos, problèmes d'impôts, trop forte chaleur, fin du monde prévue dans pas longtemps...).

    Résultats des courses : Pierre-François premier (51 points), Guillaume-Hebus deuxième (46 points), Céline troisième (33 points), Guillaume le Bon dernier (33 points).

    La partie ayant été étonnamment courte, on enchaine sur un petit jeu : Santiago de Cuba. A son tour, on avance une petite voiture qui s'arrête chez des gentils cubains qui nous donnent des choses, on peut activer un bâtiment, tout ça pour livrer au port les marchandises convoitées. Alors 2 choses :

    1. on voit que c'est un jeu (ou que ça se passe à Cuba), parce que moi le dernier commerçant qui m'a filé quelque chose gratuitement, c'était un malabar (10 centimes de francs) le 9 septembre 1980 !
    2. les prénoms des Cubains sont rigolos (José, Pédro, Conchita...). On voit que c'est un jeu ancien, aujourd'hui il serait sans doute cancellé ! ;-)

    Résultats : Céline/Jean-François/Hébus/moi

    Voilà, la soirée s'achève et on dit un peu de mal des ADR que l'on connait, comme il est de tradition. Les gens me remercient de les avoir laissé gagner, je dis que c'est bien normal, je ne suis pas comme certain ADR nordiste qui prend plaisir à humilier les gens, moi ce qui compte c'est la bonne humeur, la convivialité et le partage !

    Merci à vous trois pour cette belle soirée, c'était un plaisir de jouer avec vous, avec une dédicace spéciale à Guillaume-Hébus qui nous a apporté un excellent gâteau fait-maison (une tarte au caramel) ! J'ai le regret de devoir annoncer que le titre de meilleur pâtissier ADR lui revient désormais (désolé Julien pour ta déchéance , je sais que tu tenais à ce titre !).

    Guillaume le Bon

    Cuba si (Jean Ferrat) :

    La nuit, quand je m'en vais à rêve découvert

    Quand j'ouvre mon écluse à toutes les dérives

    Cuba dans un remous de crocodile vert

    Cuba, c'est chez toi que j'arrive

    Je rencontre un vieux nègre aux yeux de bois brûlant

    Assis devant la mer, grain de café torride

    Le front dans le soleil, il me montre en riant

    Là-bas, les côtes de FlorideCuba, Cuba, Cuba sí, Cuba, Cuba sí

    Cuba, Cuba, Cuba sí, Cuba, Cuba... síIl dit "j'ai vu Harlem", il dit "j'ai vu New-York"

    Et noir, j'avais si peur devant les chiens à nègres

    Que j'aurais préféré la peau rose d'un porc

    Collée sur ma poitrine maigre

    Et maintenant Cubain, pauvre comme Cuba

    Je suis libre et ma femme a la couleur du sable

    S'il n'y a rien à manger, on danse la conga

    Mais les chiens restent sous la tableCuba, Cuba, Cuba sí, Cuba, Cuba sí

    Cuba, Cuba, Cuba sí, Cuba, Cuba... síAdieu Cuba, adieu mon rêve à la peau brune

    Mes éperons d'argent sonnent sur tes galets

    Et mon cheval rêvé qui renifle la lune piétine déjà l'eau salée

    Que je devienne un jour un vieux singe ridé

    Que le ciel de Cuba se brise comme verre

    Je sais que l'on peut vivre ici pour une idée

    Mais ceci est une autre affaireCuba, Cuba, Cuba sí, Cuba, Cuba sí

    Cuba, Cuba, Cuba sí, Cuba, Cuba... sí.


    User Feedback

    Recommended Comments

    There are no comments to display.



    Join the conversation

    You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

    Guest
    Add a comment...

    ×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

      Only 75 emoji are allowed.

    ×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

    ×   Your previous content has been restored.   Clear editor

    ×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


×
×
  • Create New...