A la recherche d’une planète viable et des points de victoire

Nous sommes 4 IA cogérant le Black Angel tout au long de son voyage à travers l’univers. Une fois une planète viable atteinte, seule la meilleure IA sera retenue pour élever nos bambins et sauver l’Humanité.

Le jeu est composé de 2 plateaux où nous allons réaliser nos actions :

• l’intérieur du vaisseau : achat de technologie, réparation du Black Angel, destruction des ravageurs, commandement des vaisseaux
• l’espace : exploration de planètes de 3 nations différentes afin de réaliser 2 types de mission (dont 1 avec une mécanique d’expulsion)

Pour cela, on va utiliser ses dés (ou ceux des autres ) et des éléments tels que diamants, robots, vaisseaux, débris… Or tout est ressource dans Black Angel ; tout est susceptible d’être échangé contre des PV grâce aux actions des cartes missions. Enfin, on dispose d’un plateau personnel où sont placées les technologies. On peut très bien s’en passer tellement il y a de choses à faire. On peut profiter des missions posées par nos adversaires dans l’espace, anticiper l’expulsion imminentes d’autres, s’intéresser à leurs dés fraîchement jetés… On se retrouve chaque tour avec énormément de choix et c’est tant mieux !

Tout le monde a très vite assimilé les règles qui sont très claires. Comme toute première partie, nous nous sommes dispersés en essayant toutes les actions que nous offrait le jeu, avec le foirage classique du “oups j’ai pas assez pour faire mon action, je recommence”. Nous avons rapidement rencontré la principale difficulté de ce jeu, à savoir comment gagner des points de victoire. On a même passé des tours de table sans obtenir le moindre point. C’est le seul bémol pour moi qui aurait mérité quelques conseils de la part des auteurs : tout peut servir de ressource à un moment donné vu le nombre de cartes et de choix possibles ; tellement qu’on a du mal à voir comment gérer pour arriver à faire des points. De plus, le rythme de la partie est très originale. On va gagner des points par vagues successives. Il faut à la fois avoir un plan sur plusieurs tours, mais aussi profiter des actions des autres, ce qui peut bouleverser notre plan. En revanche, ce rythme est génial puisqu’il permet de revenir à tout moment dans la partie si on a mieux joué que nos adversaires lors des dernières vagues.

Gabrielle remporte la partie en tant que meilleure IA en droit de s’occuper de la renaissance de l’Humanité (rien que ça!). Sylvain la suit de près. Quant à Annabelle et moi, on se bat pour ne pas être dernier, si bien qu’on finit à égalité.

En conclusion, un très bon jeu. Il est superbe, les tours sont fluides, tout s’imbrique bien, la gestion des dés est impeccable, mécanique d’expulsion bien sympa, plein de choix… On en redemande ! Il faudra quand même quelques parties avant de dompter le rythme si particulier de ce jeu et dégager une machine à points au milieu de cette profusion de choix.

J’ai hâte d’y rejouer !