TomBass
Ytrezius
Vendredi soir, j’ai donc eu le plaisir de recevoir chez moi des joueurs que je connaissais déjà et une nouvelle joueuse : Tombass, Quentin et la compagne de ce dernier.
Quentin propose d’emblée Evolution à tester, à mon grand plaisir parce que c’est mon jeu coup-de-cœur. L’explication commence, les joueurs chevronnés digèrent les règles sans grand problème.
Évolution, tu attaques ou tu vas à l’étang ?
Rapidement, nous nous retrouvons chacun avec deux espèces chacun, la concurrence pour l’étang commence déjà. J’ai quelques difficultés de mon côté, Quentin a déjà trouvé le trait fourrageur et Tombass la coopération. Hélène joue très vite le petit carnivore aux dents acérées (carte de l’extension qui permet de manger plus grand que soit).
J’arrive finalement à protéger efficacement mes créatures des attaques d’Hélène en combinant grimpant et cri d’alerte, l’obligeant à viser Tombass à la place, Quentin étant aussi trop bien protégé. Elle aura même le coup de génie d’exploiter le trait coopératif de son carnivore pour créer une peste juste à sa droite mais nous l’avons tous oublié et elle est morte affamée (n’empêche que c’était une très bonne idée).
Quentin tend à son tour de faire un carnivore, plus tard grimpant, pour manger mon propre grimpant. Et de l’autre côté, Hélène a donné le trait embuscade au sien, en bref j’ai du souci à me faire, heureusement que mes créatures sont un peu plus grande que 1 sinon c’était l’extinction ! Tombass aussi résiste tant bien que mal. Et n’oublions pas qu’au centre, la nourriture est toujours tendue (surtout maintenant qu’Hélène ajoute des valeurs négatives).
Le vainqueur ne laisse aucun doute sur la fin, c’est Quentin avec son super-carnivore taille 6, population 6 et tissu adipeux, Tombass et moi sommes au coude-à-coude avec un peu derrière Hélène qui aura du sacrifier des cartes pour permettre à son carnivore de dure TOUTE la partie (ce qui reste un exploit pour une première partie !).
Participant·e·s
66 points
56 points
55 points
Hélène
42 points (+ quelques perdus)
Vainqueur
Je n’ai du coup pas expliqué pourquoi j’aimais autant ce jeu. Son point fort pour moi est l’interaction entre joueurs, que ce soit la compétition pour aller à l’étang que de passer au dessus des défenses des proies. Ajouter à cela un point “premier joueur” très gros (si-si, c’est un avantage), un beau style de dessin original sur les cartes représentant des dinosaures ou des mammifères un peu archaïques, très peu de cartes différentes (17+5 de l’extension) mais beaucoup de combinaisons possibles ! Son point noir est qu’on n’a jamais assez de cartes, que choisir c’est rejeter et qu’il n’y a jamais LA carte dont on a besoin.
Il est onze heures du soir, encore le temps pour un petit jeu. Il se trouve que Tombass a apporté avec Wild Space qu’il n’avait testé qu’en mode solo.
Des animaux dans l’espace ? Mais vous êtes fou !
Wild space offre un beau style de dessin coloré, des cartes carrées, du beau matériel. C’est un jeu de cartes à combo où il faut constituer son équipage avec des spécialistes et des diplomates de différentes espèces animales ainsi que des robots à crête (l’icône robot en tout cas est comme ça). Nous avons dix actions à réaliser sur des planètes différentes offrant des actions comme “poser une carte”, “piocher trois cartes” classique ou plus complexes : “poser un robot”, “poser un vétéran en ayant jeter une carte de la main”, etc.
Après une explication vraiment éclair, nous commençons. chacun aura tenter quelque chose sans y parvenir pour convenir aux missions diplomatiques piochées. Si au début, la rivière de cartes n’est pas changée (j’ai l’habitude de piocher en aveugle), sur la fin, on n’hésite pas à sacrifier des cartes aléatoires pour voir enfin des cartes qui correspondent à nos besoins !
J’ai beau avoir quelques parties au compteur, je me suis essentiellement concentrée sur mon jeu au lieu de faire attention aux tentatives des autres (donc n’hésitez pas à les rappeler en commentaire). Je me suis concentrée sur poser le plus de cartes en chaîne possible avec les mêmes espèces (singes et hiboux pour le coup), j’ai posé suffisamment de vétérans pour débloquer les actions bonus de mon capitaine. J’ai attendu d’avoir des gardes ou des pilotes mais sans y parvenir, prenant plutôt des biologiques et des scientifiques.
Finalement décompte des points, nous marquons chacun un peu différemment. Quentin sera le seul à avoir les six animaux différents (+15 points), ayant un peu mal compris la règle de comptage pour les animaux de même espèce (chaque spécimen d’animaux rapporte 5 points à partir du troisième et non 5 points par lot de 3 animaux).
Vainqueuse
Il est tard, minuit, nous avons donc passé trois quart d’heure sur le jeu au lieu des trente minutes de la boîte (mais c’est toujours comme ça). Dur de jouer ce jeu vite, tant les combos bien huilés sont importants !
Bilan
Chaque jeu aura sollicité nos neurones (chacun à leur manière), pour une soirée censée “sans prise de tête” au début, c’est râpé mais c’était bien !
À refaire !
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