Nobles amis,
Cette après-midi on a joué à un bon Feld (mais il y en a t-il des mauvais ?), à savoir Bora-Bora !
Il y avait Annabelle, Sylvain (maître es Feld), Guillaume (Saison) et votre humble serviteur. Bon, je ne vais pas faire un long compte-rendu, car 1. j’en ai déjà fait un dans le passé (il suffit de le reprendre et de changer les noms, ça marche !) 2. je suis d’un naturel un peu fainéant
Alors que dire ? C’est une “salade de points”, que ce soit en cours de partie ou à la fin. Guillaume-Saison comprend tout de site qu’il faut bâtir des huttes sur les îles, et s’improvise en chef du BTP. Annabelle joue plutôt sur le recrutement des personnages gentils qui donnent des bonus (en plus des coquillages pour les femmes et des tatouages pour les hommes), et s’improvise en chef DRH. Moi-même je construis (mais sur mon propre plateau de jeu), m’improvisant charpentier en bois de bambou. Sylvain fait un peu de tout, s’improvisant factotum (!). Les dieux sont là, et, dans leur bonté, nous viennent en aide contre des pizzas… WTF des pizzas , (il s’agit en fait de jolies offrandes de fruits exotiques qu’un malveillant à dégrader en vulgaires pizzes) !
Résultat des courses : victoire de Guillaume-Saison.
Ensuite, on a joué à Murano, un jeu de japonais mauvais en géographie. Sympa petit jeu où il faut bâtir 5 maisons de couleurs différentes. On finit tous dans un mouchoir de poche. Voilà voilà, je remercie mes gentils invités pour leur urbanité, notamment le pauvre Sylvain qui a expliqué les 2 jeux (que grâces lui soit rendues) !
Bon, pour étoffer un peu le CR, et parce que j’aime bien Brel, je vous mets les paroles des Marquises; et sur ces joyeuses paroles, je vous dis à bientôt pour un Oldie :
“Ils parlent de la mort
Comme tu parles d’un fruit
Ils regardent la mer
Comme tu regardes un puit
Les femmes sont lascives
Au soleil redouté
Et s’il n’y a pas d’hiver
Cela n’est pas l’été
La pluie est traversière
Elle bat de grain en grain
Quelques vieux chevaux blancs
Qui fredonnent Gauguin
Et par manque de brise
Le temps s’immobilise
Aux Marquises
Du soir montent des feux
Et des points de silence
Qui vont s’élargissant
Et la lune s’avance
Et la mer se déchire
Infiniment brisée
Par des rochers qui prirent
Des prénoms affolés
Et puis plus loin des chiens
Des chants de repentance
Et quelques pas de deux
Et quelques pas de danse
Et la nuit est soumise
Et l’alizé se brise
Aux Marquises
Le rire est dans le cœur
Le mot dans le regard
Le cœur est voyageur
L’avenir est au hasard
Et passent des cocotiers
Qui écrivent des chants d’amour
Que les sœurs d’alentour
Ignorent d’ignorer
Les pirogues s’en vont
Les pirogues s’en viennent
Et mes souvenirs deviennent
Ce que les vieux en font
Veux tu que je te dise
Gémir n’est pas de mise
Aux Marquises”
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