Le Nécromant à la vitesse d’un Usain Bolt !

Hier soir, on s’est réunis avec l’ami Yann, l’ami Julien et l’ami JB, comme dans la chanson de Brel, non pas entre notaires pour passer le temps à l’hôtel des “Trois faisans”, mais entre ADR pour jouer à Salem chez moi…

Salem, c’est du coopératif léger (style Pandémie). Je me disais en moi-même “ça va être easy, je suis avec des cadors du jeux, des gens à l’esprit aussi brillant que profond, des gamers qui ont été élevés aux jets de dés et à la pose de meeples”… Résultat : 2 bonnes défaites (et la deuxième même en trichant) !

Pourquoi, me demanderez-vous, vous fûtes défaits ? Et bien, il y a une part certaine de chance dans ce jeu (plutôt de malchance en l’occurrence). Ainsi, les événements : il y a 6 positifs et 6 négatifs (soit 12 en tout, je pense que mon calcul peut être considérée comme juste). On joue avec 8, puis on remélange le tout, et on joue encore avec 8… Et bien, dans la première partie, le sombre Nem a fourbement tiré dans les 2/3 (voire les 3/4) d’événements négatifs ! Je ne suis pas Max, les probabilités ne sont pas mon fort, mais étrange n’est-ce point ? De même, dans la seconde partie, il y a une carte monstre particulièrement néfaste, celle du Nécromant (qui fait remélanger le paquet de cartes monstres, elle incluse), et l’hérésiarque Jotabe s’est étrangement débrouillé pour l’a tirer 2 fois ! Je pense que l’ombre de Cthulhu était sur nous, je soupçonne certains invités de cacher, sous un abord jovial et bienveillant, une face sombre et démoniaque !

Bon, au final, on s’est pris 2 bonnes fessées, ce qui n’est jamais agréable, sauf si on est maso, et je ne pense pas que Yann ou Nem ou Jotabe le soient… quoique a bien y réfléchir !

Ensuite, Yann nous ayant quitté en me disant “Guillaume, tu as vraiment des jeux trop pourris, je ne viendrai plus chez toi, je te raye de ma liste d’amis et je ne veux plus jamais avoir de tes nouvelles, je te hais” (bon, peut-être une légère exagération, mais vous aurez compris le sens), on a fait à 3 un Sobek.

Faisant preuve d’une grande gentillesse, j’explique les règles de ce petit jeu, en appuyant bien sur le fait qu’être corrompu, c’est vraiment pas cool dans ce jeu. Et je les vois, dès le début de jeu, qui commencent à mettre plein de cartes dans leurs piles de corruption. Je me dis en moi-même (oui, j’aime beaucoup me parler à moi-même… hein mon Précieux…) : “certes ils sont très gentils, je les aime beaucoup… mais question compréhension basique du langage, y a comme un problème… c’est triste alors qu’ils sont si jeunes…”. Résultat : ils ont joué des cartes personnages permettant d’apurer sa défausse, et à mon grand dam, ce fut moi le plus corrompu de la première manche (la deuxième aussi d’ailleurs). Le Bon Dieu m’a sans doute puni de mes pensées malveillantes à l’égard de ces nobles personnes. Et le gentil Nem a gagné en fin de compte…

Voilà ce qui s’est réellement passé en cette soirée, je le dis en mon âme et conscience. Ah, j’oubliais aussi un petit détail : mes braves invités ont essayé de me souler en apportant moult bonnes bières. mais grâce à une hygiène de vie saine (en temps normal, je ne bois que de l’eau pure et ne mange que du gruau), leur plan machiavélique a échoué !

Guillaume le Bon