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William Gillies se réveille sur le rivage froid et humide. Il est hagard, ses pensées, comme la météo, sont brumeuses, il tremble de froid, ne se rappelle plus trop ce qu’il fait là. Seules quelques images de cauchemar lui reviennent de façon fugace et terrorisante. Et puis ce son lancinant de cornes de brume qui envahit sa tête douloureuse. Et puis cette bruine maritime qui détrempe ses habits… images-3 A la pension Crampton, la décision est prise : nous accompagnerons Maboul pour aider Margaret Sannyhoc à accoucher de son bébé. En tant que médecin (oui, je l’ai été il y a quelques années, et c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas), il paraît normal que j’offre mon aide. D’autant que depuis notre arrivée dans ce village de dingues, les points d’appui dont nous pouvons bénéficier ne sont pas vraiment légion. Autant essayer de s’attirer quelques faveurs de la part de certains d’entre eux. Kathleen Jones, en sa qualité de femme, m’assistera chez Marie Wenrec. Il est convenu que Davis et Mc Cluskey resteront dehors, se tenant prêts au cas où… La dernière fois qu’ils avaient croisé les frères Wenrec, on ne peut pas dire que mes camarades et eux s’étaient quittés bons amis.   Nous rentrons dans cette maison sale, nauséabonde, et « décorée » un peu partout d’objets hétéroclites, d’animaux empaillés, d’indistincts ingrédients qu’il vaudrait mieux ne pas connaître, pas plus que les préparations auxquelles ils pourraient servir. Dans la pièce unique, Margaret est déjà en travail, couchée sur la table, avec quelques tissus pour adoucir sa position allongée. Elle a déjà perdu les eaux et nous sommes saisis par l’odeur épouvantable émanant de ce liquide : un poulpe en décomposition ne ferait pas pire. De plus, il semble flotter dans ce liquide glauque comme des organismes vivants et grouillants. Je ne mangerai jamais une soupe dans ce lieu. Marie nous dit que pendant toute la grossesse, Gregor a insisté pour que Margaret ingurgite très régulièrement une potion dont on ne connaît pas vraiment la composition. Il semble que les effets olfactifs de cette potion se constatent avec évidence. Margaret me glisse dans un souffle que Gregor n’est pas le père du futur enfant, et elle ajoute « c’est Wendish ». Je ne laisse pas paraître l’émotion qui me traverse en entendant ce nom, mais l’image de Gillies, une arme sur la nuque, prisonnier sous la menace de cet illuminé me revient subrepticement. Pas le temps de se souvenir, le bébé arrive. Par les pieds. Il ne manquait plus que cela.   Après beaucoup d’efforts, le bébé sort enfin à peu près dans le bon sens. C’est une fille, et Margaret nous dit qu’elle s’appellera Anny. Joli prénom, porté par un enfant à l’aspect très particulier : très pâle, très blanche, comme si le sang humain ne coulait pas dans ses veines. Pas le temps de s’atermoyer, il faut s’en occuper, la faire crier, la faire manger. Pas gagné là encore, car le lait qui sort du sein de la maman a un goût plutôt saumâtre, et je ne peux pas en vouloir au bébé qui refuse de le prendre. La maman commence d’ailleurs une crise d’hystérie et hurle qu’il faut l’aider, qu’ « ils » vont venir lui prendre qu’ « il » ne doit pas apprendre qu’elle est vivante. Après un échange avec Kathleen, Marie semble elle aussi très inquiète, et il paraît inéluctable que ces deux femmes vont bientôt nous demander de s’occuper du bébé. Maboul à qui on avait demandé d’aller chercher du lait de brebis revient, et après un échange connivent, nous leur assurons que nous reviendrons plus tard pour les aider. Je crois même que Kathleen convient de venir chercher le bébé en fin de journée, et de le garder la nuit à l’auberge avant de repartir enfin de cette île.   Une fois dehors, nous tentons d’interroger Maboul, qui nous parle d’un réservoir jaune, « avec une chose bizarre dedans qui fait mal dans la tête ». Il nous indique la direction de la maison de Stoner. Maboul, nous commençons à en avoir l’habitude, s’enfuit subitement, au moment où nous entendons des pas se rapprocher. Pendant que je repars le plus discrètement possible en direction de la pension, Mc Cluskey, Davis et Jones se cachent, et observent les trois frères Wenrec entrer chez leur mère, puis se faire renvoyer par cette dernière. Ils la menacent en retour. Cette femme à l’aspect rebutant ne serait-elle pas finalement un rempart utile à cette bande de dingues sectaires ? Mais là, nous n’avons plus le cœur à répondre à cette question ni à nous en poser d’autres : nous sommes dans cette île seulement depuis ce matin, et nous avons tous l’impression que cela fait une semaine : la fatigue s’abat sur chacun d’entre nous et nous rentrons à la pension, où chacun retrouve sa chambre.   A quelques secondes de plonger dans le sommeil, Mc Cluskey voit une ombre se glisser dans sa chambre. Avec l’aplomb qui le caractérise, il se redresse en brandissant son arme, tout en vitupérant un « qui va là ? »  de circonstance. Las, ce n’est que ce pauvre William Gillies, perdu, fébrile, épuisé, qui nous rejoint enfin. A la question de la présence d’un pistolet dans les mains de son compagnon de voyage, Mc Cluskey lui assure que ce n’est qu’un porte-bonheur. Quel boute-en-train cet Adrian. Les effusions sont brèves, car Mc Cluskey n’est pas un sentimental, et après un court récit de ses aventures –sa mémoire semblant fort défaillante-, Gillies prononce d’une voix chevrotante et accablée la question qui commence presque à le rendre célèbre : « croyez-vous que nous allons enfin pouvoir partir de cette île ? » Comme personne ne peut répondre à cette question, c’est le sommeil qui se charge de réconforter nos corps et nos esprits souffrants.   La nuit est longue, récupératrice, et nous émergeons fort tard dans la matinée. Autour du petit déjeuner, nous retrouvons un Gillies très confus dans ses propos et sans énergie, pour aborder une journée qui risque de nous apporter son lot d’événements désagréables, que nous acceptons désormais à contrecœur, mais avec le fatalisme qui sied aux vrais aventuriers involontaires…   Lors d’une discussion animée, Kathleen et Davis en viennent à se disputer. D’après ce que je comprends, Davis a l’intention de faire des propositions à notre hôtesse. Miss Jones montrerait-elle des signes de jalousie ? En tous cas, fâchée, elle sort prendre l’air. En arrivant au port, elle voit un bateau accoster. Son pavillon est celui de l’île de Man (tiens ?), et en descendent deux individus à l’allure peu commune : un quinquagénaire barbu, vêtu d’un manteau large et muni d’un long bâton, dont l’aspect évoque un personnage de druide. Plus jeune, celui qui l’accompagne est coiffé d’un béret écossais. Ils se dirigent vers le site des pierres dressées. Kathleen décide de les suivre en compagnie de Davis qui l’a finalement rejointe.   Pendant ce temps-là, nous allons à trois voir Sappletown, qui nous assure pouvoir terminer les réparations dans la journée. Nous ne partirons donc que demain matin. Interrogé sur le bateau qui vient de s’arrimer au port, notre capitaine dit ne pas le connaître. Etant très proches de la demeure de Marie la vérole, nous décidons d’aller prendre des nouvelles du bébé et de sa mère. Celle-ci dort encore, et nous engageons la conversation avec Marie, qui se méfie moins de nous à présent. Elle nous confie que « ses fils ont changé » depuis quelques mois. Il semble que la « pêche miraculeuse », évoqué dans l’article vu chez Winfall, n’y soit pas étrangère. Le fruit de cette pêche a intéressé Stoner, Wendish, et ses quatre propres fils. Nous avons la confirmation que les deux pêcheurs étaient Winfall et… Oliver. Tiens, tiens, et nous ne sommes toujours pas entrés chez lui. Ce n’est pas pour les trois-cents livres sterling qu’il doit à la Barclay’s, mais je commence à me dire qu’une fouille de son domicile ne serait peut-être pas de trop, si nous voulons éclaircir un peu cette histoire de fous. Avant que nous partions, Marie a le temps de nous déclarer « ce ne sont pas mes fils qui vont faire la loi ici ! » Puisse-t-elle être entendue…   Jones et Davis, eux, suivent pas à pas, et de loin, les deux originaux qui se rendent au site mégalithique. Rien de très spectaculaire, le « druide » inspecte le site comme cela avait été fait précédemment par Kathleen elle-même, mais rien dans son attitude ne trahit quelque intention extraordinaire. Elle continue à le suivre néanmoins jusqu’au village, où il rejoint son bateau, tandis que son assistant se rend chez l’épicier puis chez Gregor le rebouteux, en quête manifestement d’un médicament pour le ventre et pour son maître.   De retour à l’auberge vers 13h, nous nous apercevons que les chambres ont été fouillées. Nous interrogeons Eleonor qui ne semble pas comprendre ce qui s’est passé, et met en cause son neveu qui l’aide parfois à l’auberge. Sa façon de se défendre ne nous paraît pas convaincante. Davis tente de s’attirer ses faveurs pour, plus tard, lui arracher les informations que l’aubergiste ne manque pas de nous cacher. Son clin d’œil discret (seules douze personnes l’ont repéré) semble trouver chez notre hôtesse un écho favorable.   Après le déjeuner, intrigués par les arrivants du matin, Davis, Gillies et Jones se rendent sur le port où le capitaine du bateau mange sur le pouce et sur le quai. Gillies, qui comprend et parle le mannois, leur permet de parler librement avec le loup de mer, qui ne leur apprend pas grand’ chose, si ce n’est qu’il vient du port de Ramsey et n’a pas l’habitude de naviguer vers Brynn Celli Ddu. Davis et Jones veulent en savoir plus, et montent sur le pont après avoir amadoué le capitaine en flattant son embarcation. A les écouter, son raffiot pourri aurait le prestige du Titanic. On espère juste pour lui qu’il ne sorte pas trop de la mer d’Irlande, il risque sinon de subir une fin comparable. Davis s’introduit dans la cabine, et écoute attentivement depuis le couloir. Il entend distinctement l’assistant dire : « je n’ai pas trouvé, maître ». Bon, le gros a mal au bide et puis voilà.   Nous revenons à l’auberge, où Davis est en train de sortir le grand jeu avec Eleonor, à grands coups d’allusions militaro-subtiles et de clins d’œil à faire claquer les portes. Bon, il semble obtenir une promesse de rendez-vous galant –j’ai quand même du mal à écrire ce terme même si ça ne fait que deux jours que je connais ce Davis- pour le soir même. S’il peut profiter de sa partie de jambons pour lui extorquer des informations nous permettant de sauvegarder nos vies quelques temps encore, je ne lui en voudrai pas de céder à ses plus bas instincts. Et puis on a vu son talent pour explorer les endroits sombres et humides, après tout il est dans la continuité de ce qu’il nous montre depuis deux jours…   Comme il est dit que cette journée est placée sous le signe de l’indécision et du tâtonnement, nous repartons une nouvelle fois en ordre dispersé, et sans objectif très clair : pendant que Jones, Gillies et Davis se mettent en quête de retrouver Maboul, afin d’en savoir un peu plus sur ce fameux réservoir, Mc Cluskey et moi-même allons frapper à la porte de Kernin que nous n’avons pas vu depuis la veille. Pas de réponse. Ne trouvant pas Maboul, Davis jette son dévolu sur la maison de Wendish, crochète la fenêtre pour pénétrer à l’intérieur. Rejoint à l’intérieur par Kathleen, ils mettent la main sur une carte de l’île de Man (où un point est repéré, sans doute la ville de Ramsay) qu’ils laissent en place, et un carnet rempli de croquis et de notes sur la fameuse conque (qui rappelle fort celui du plan retrouvé dans la poche du Dr Stoner), qu’ils subtilisent. Pour finir, miss Jones recopie un poème intrigant. Des éléments intéressants, mais qui ne nous donnent pas réellement d’indice supplémentaire. Il semble que nous repoussons inconsciemment le moment où il faudra bien retourner au manoir de Stoner, car c’est sûrement là que réside le cœur du mystère de ce village.   Et puis nous avions décidé hier d’aller voir un peu la maison d’Oliver, car c’est quand même la raison pour laquelle je suis venu dans cette île maudite. De surcroît, depuis que l’on sait le rôle de ce pêcheur disparu depuis plusieurs mois, et sa « pêche miraculeuse », il est possible qu’une visite chez lui puisse être instructive. Donc nous y allons. La porte s’ouvre d’une simple pression sur la poignée, et nous sommes saisis par l’odeur qui exhale de ce lieu aussi sombre que repoussant. Gillies reste à l’extérieur. Si je n’avais pas peur des mots grossiers, je dirais que le parfum dominant est d’origine fécale. Davis allume une bougie, ce qui nous permet de découvrir un spectacle qui nous renseigne d’abord sur une question posée précédemment : si Kernin n’est pas chez lui, c’est qu’il est là, chez Oliver. Allongé par terre dans une mare de sang, le cou ravagé probablement par un animal plutôt glouton, qui a dévoré ses chairs les plus tendres. Par terre, une assiette de soupe dans laquelle des croûtons figés attendent un désormais improbable coup de fourchette. Dans le fond de la pièce, en dehors d’un atelier de pêcheur, attenant et sans intérêt, semble s’ouvrir une trappe dans le sol.   Davis, promu donc spécialiste des explorations en profondeur, décide de passer devant avec sa bougie. Il descend les barreaux avec prudence, tentant d’apercevoir dans ce lieu immonde qui (ou quoi) pourrait vivre ici. Presque parvenu au sol, qui semble constitué d’une matière dont la couleur, la consistance et l’odeur ne laissent aucun doute sur son origine effectivement fécale, il n’a pas le temps de se retourner qu’une créature se jette sur lui en hurlant, mue par une force et une agressivité peu communes. Davis hurle à son tour, et tente de maîtriser la créature, tout en plantant plusieurs fois son couteau de combat dans son corps, sans plus d’effet qu’une violence accrue de son adversaire. La créature semble prendre le dessus, inflige, par une sévère morsure au torse, une blessure qui fait hurler Davis de douleur. Je reste interdit face à tant de sauvagerie et de puanteur et ne peux bouger le petit doigt. Mc Cluskey, alerté par les hurlements de Miss Jones, sort enfin son pistolet, se penche au-dessus de la trappe, fait feu… et touche ! La créature semble moins vive, et Davis en profite pour lancer à nouveau son couteau avec la force du désespoir. Bingo, la lame pénètre dans l’orbite oculaire de l’individu humanoïde qui s’effondre, enfin mort.   Avant que Davis ne remonte, touché mais debout, il a le temps d’observer deux choses : malgré son aspect animal, ses cheveux longs, sa nudité et son environnement inhumain, la créature n’est autre que Ben Oliver. D’autre part, la cave est ornée de dessins faits avec… hum… la matière présente sur place. L’une des « peintures » reproduit avec art et précision la forme de conque qui nous est désormais familière. Nous ne nous attardons pas plus, et ressortons de cette ignoble maison où flotte maintenant le parfum de la mort, en plus des autres…. A présent, même en fouillant la cave à la lueur d’une bougie –projet qui ne me motive qu’à moitié, il faut le reconnaître- il y a peu de chances que je puisse obtenir un règlement de la dette de Ben Oliver.   Le retour à la pension se fait sans un mot, Davis va se laver et se changer. Quelques soins lui sont apportés, mais la blessure est finalement peu profonde. Nous nous retrouvons dans la salle commune pour un conciliabule où les événements récents tiennent une place essentielle. Nous sommes en train de plonger dans ce que nous redoutions, mais supposions déjà : ce village est le lieu d’abominations indescriptibles, et nous ne sommes pas armés pour affronter les forces qui nous sont opposées.   Il est 18h, et nous décidons d’aller voir le bourgmestre Scotting, qui nous écoute avec attention. Comme ses yeux s’écarquillent de plus en plus tandis que nous avançons dans notre récit, j’ai peur qu’ils finissent par sortir de son visage. Si on ajoute les retentissants « QUOI ? » incrédules qui ponctuent chaque étape de notre récit, cet individu m’évoque irrésistiblement un personnage de grenouille asthmatique. Il arrive tout de même, malgré toute l’horreur de la situation, à garder son sang-froid. Face à des ennemis que lui non plus ne peut affronter – les forces de police les plus proches étant loin, et de toutes façons nous n’avons aucun moyen de les prévenir- , nous lui demandons son aide : peut-il rassembler le maximum de personnes jugées sûres dans son village ? Par bonheur, il nous assure qu’il va le faire dans l’heure, après que nous lui avons fourni la liste de ceux qu’il vaudrait mieux, en revanche, ne pas contacter. J’en profite, tombant sur le double de l’article de journal vu chez Winfall, pour en savoir un peu plus sur cette fameuse pêche miraculeuse : c’est bien une conque de deux mètres de diamètre et de trois mètres de long que les deux pêcheurs avaient ramené dans leurs filets.   Gillies, pendant ce temps, est resté à la pension Crampton, et en a profité… pour fouiller nos chambres ! Ce type a l’air vraiment atteint en profondeur et est en train de développer une paranoïa envers nous. Il trouve un document appartenant à Davis, mais nous n’en saurons pas plus. Il a une longue discussion avec Eleonor Crampton, et finit par la suivre le long du port. Tandis que nous arrivons à la pension, Gillies arrive en courant, en hurlant que Sappletown vient d’être assassiné par Eleonor, aidée des frères Wenrec. Nous repartons voir ce que le maire a pu réunir pour nous aider. Arrivés à la mairie, c’est une troupe de 40 villageois qui nous attend, munis de fourches et de divers matériels pointus et tranchants. Ils semblent décidés à nous aider, et surtout à apporter une solution radicale face à cette sorte de secte qui fait ressembler leur village à un monstrueux cauchemar. Nous prenons la route. Nous longeons le port. Le bateau, lui, a disparu. Sans mauvais jeu de mots, ça sent vraiment très mauvais aujourd’hui. En passant devant chez Marie Wenrec, nous retrouvons Maboul en pleurs, effondré dans la cour de la maison. En entrant, nous découvrons le carnage : Marie et Margaret ont été sauvagement écartelées, lacérées de coups de couteaux, laissées là, attachées à leur souffrance. Le bébé a disparu. L’atmosphère, si c’était encore possible, devient de plus en plus irrespirable ici. Dehors, c’est le corps sans vie de Sappletown que nous voyons, ballotté par les vagues… notre dégoût général passe heureusement au second plan, portés que nous sommes par ce vigoureux mouvement collectif.   La troupe vengeresse parvient au manoir de Stoner, et l’entrée est violente : les portes sont enfoncées, le passage souterrain rapidement dégagé. Nous parvenons dans ce sous-sol totalement déserté, en tous cas d’une présence humaine. Nous remarquons une salle de culte avec un autel, mais sans trace récente de cérémonie. Il y a aussi un laboratoire, celui de Stoner, et des recoins où du matériel repose, sans que nous n’ayons le temps de le détailler. Dans la partie la plus proche du bord de mer, on peut voir un bassin dans lequel nous découvrons enfin la fameuse conque. Mais nous n’avons pas le temps d’admirer ce splendide fruit de la nature marine, car plusieurs tentacules en sortent et agrippent quelques villageois trop proches. Les autres arrivent à massacrer le monstrueux animal et on ne déplore cette fois pas de mort. Notre malchance serait-elle en train de tourner ?     Néanmoins, la situation n’est pas trop folichonne : le bateau a disparu, les frères Wenrec aussi, Wendish reste introuvable. Il a sans doute récupéré son bébé et tout ce beau monde doit certainement faire route vers l’île de Man. Gillies, lui, remarque l’emplacement du réservoir qui a disparu. Tiens, était-il déjà venu auparavant ici ? Sont-ce les heures passées avec Wendish ou est-ce plus ancien ? Que viennent faire le druide et son assistant écossais dans cette histoire ?   Allons-nous embarquer à notre tour pour l’île de Man, comme l’inéluctable semble le dire ?   C’est que nous saurons dans le prochain épisode des aventures de nos héros intitulé ………………………… (pas encore trouvé de jeu de mot à faire retourner Raymond Devos dans sa tombe)

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