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Ah, c'est cool, c'est moi le premier à faire des retours. Bon je vous passe les poncifs habituels, pour aller au coeur du sujet. Il y avait des choses pas mal notamment le 1941:Race to Moscow de Phalanx que Asyncron va sortir.

 

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Personnellement, je n'y suis resté que deux jours, mais j'ai été vraiment très marqué par la version de travail définitive du dernier Splotter (ceux qui ont produit Food Chain Magnate, ;Antiquity, Indonesia): SWING FROM HARLEM, 1937. Et je suis étonné de pas le voir plus dans les retours, mais sans doute que les prescripteurs ne sont déjà plus ceux de 2017. Bon, donc voici un petit retour.

 

http://www.doumen.nl/images/splotter_homepage.png

 

J'ai eu droit à mon badge Plato, pour service rendu et c'était quand même cool de pas faire la queue comme un con, et comme personne de l'équipe ne voulait couvrir Splotter et que j'ai ma petite réputation pour ce genre de choses, j'y suis allé. C'était une "private session" pour la presse, et la publication est pour l'instant sous embargo, donc on peut en parler, mais pas d'image. Quand Erman et Joris, les boss, auront le prix et le design définitif, ils communiqueront. De toute façon, ils ont une base de fans, l'assurance de tout vendre, donc pas besoin de posts facebooks délirants. Je pense que de toute façon, ils se focalisaient sur The Ketchup mechanism, l'extension de Food Chain magnate et sur la réédition de Bus qui fait chougner vu son prix et le fait que là aussi rien n'était visible. LIEN LUDIGAUME

 

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C'est un cycle bien connu chez eux: une année de temporisation (réédition de classiques) précède une année pleine (un nouveau jeu). C'est pourquoi je pense que vers fin 2020 (Essen ?) début 2021 le jeu devrait sortir. Il est quand même bien abouti.

 

SWING FROM HARLEM 1937 est à la fois fidèle à leur production (épure, profondeur, stratégie intense) et ouvre, je trouve, de nouvelles pistes passionnantes en termes d'interactions et de rapport thème / mécanique ou profondeur / intensité.

 

 

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La pochette définitive de la version collector (avec les notes en bois plutôt qu'en plastique, et les cartes en carton un peu plus épais) qui est un fac-similé d'un disque de l'époque.

 

 

C'est nettement plus mon truc que les délires à la Roads and Boats.

 

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Je cite le descriptif éditeur:

 

Vous incarnez des musiciens de Harlem, dans le quartier interlope des années 30. Louis Amstrong et Louis Prima occupent le devant de la scène, mais vous êtes bien décidés à en découdre. Recrutez des musiciens, trouvez des lignes de basse, arrangez des arrangements, et gérez les problème de drogue de votre batteur, passer à la radio. Le système novateur des
"Blurred lines"
(lignes confuses) rendra la victoire incertaine. Quand le numéro spécial de
Jazz Hot : 1937 charts
sera publié vous gagnerez des points en fonction des multiples catégories où vous êtes nommés et, bien sûr, de votre place dans le classement: best drummer, best singer, best tune, best audience, best band, etc.

La mécanique est classique: il ne s'agit pas seulement d'être premier dans les catégories reines, mais de marquer un peu partout.

 

Je n'ai fait que 3/4 de parties, attiré par cette pochette qui fait plus vrai que nature. Et ça a été une vrai claque. Au point que j'en ai oublié tout ce que j'avais vu avant, dans un cru 2019 assez dispensable. A mon avis, il serait un peu facile de dire que c'est un décalque paresseux de Food Chain Magnate. Bien sûr, on reprend cette logique de constitution d'une équipe (ici un grand orchestre) et de gain de parts de marché et des "achievements" (objectifs). Cependant, le jazz est un peu plus passionnant que les pizzas, et on sent surtout qu'ils ont eu du temps pour bosser dessus. En plus, le jazz permet une démultiplication beaucoup plus large (et intense thématiquement) des manières de marquer des points. C'est comme l'évolution Agricola vers Caverna mais en mieux.

 

Ce qui est super, c'est qu'on peut perdre avec beaucoup de fierté, par exemple, dans ma partie, j'ai perdu 135 /255 / 255/ 256 face à des anglais, mais j'étais quand même super fier d'avoir remplis les achievements, mineurs, certes, mais tellement classe, "meilleure affiche de concert" et "meilleur solo de clarinette". Le système solo, qui vous met en face de vrais musiciens de l'époque (Lester Young, Cab Caloway et ceux de la pochett) est une pure merveille, quoique extrêmement punitif. On retrouve cette logique punitive dans l'arrivée de l'héroïne, vers les mois de mars et avril 1937, qui transforment le jeune saxophoniste prometteur en limace. Vous aurez alors le choix de le virer ou de jouer la carte "Avant garde" (en français dans le texte). Il n'est disponible qu'en anglais, mais c'est très accessible. Comptez 3/4h d'explication de règles, limpides, pour 3h de parties.

 

 

Moi en grande discussion avec Rebeka ("with a k", elle insiste) la DA de splotter.

 

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Le plateau et les cartes seront dans un style d'époque du meilleur effet.

 

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ils piochent dans une banque d'image libre de droits, comme ici la carte "Stacked and Waiting"

 

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Ou la douloureuse "Rehab at St Johns'"

 

 

Ca nous change pas mal des mignoneries à la Piero, comme Last Bastion qui était largement exposé.

 

http://ludovox.fr/wp-content/uploads/2019/06/Last-Bastion-couverture.jpg

 

C'est très aseptisé quand même, c'est pour ça que je préfère le choix opéré par eux, qui est très "straigh edge" dans l'esprit.

 

Donc, le jeu prend place de janvier 1937 à janvier 1938, et il est en partie "card driven". C'est à dire que, comme dans FCM, tout est géré par un pool assez monstrueux de cartes.

 

EVENTS (ex. interdiction de l'alcool; effets de la ségrégation; émeutes raciales).

ACHIEVEMENTS (Premier à passer à la radio; premier à jouer au Hot Club; premier à intégrer une tournée européenne)

BAND PLAYER (ex. talented saxophonist; half crazy pianist;)

STYLES (boogaloo; swing; jigger bug qui simulent les tendances dans les envies du public)

 

Comme en plus des termes de musiciens (j'ai mis les plus simples), ils emploient l'argot des musiciens de l'époque ("copping a plea"; "hood", "cat"; "talking that talk", ça va être chaud à traduire. Mais le glossaire en fin de livret aide bien, ainsi que les illustrations.

 

Ils vont travailler ça au niveau graphique dans le style 1944, Race to the Rhine, dont la claire influence ne se limite pas au titre... Bon je dis, dans le style, mais on est plus proche du coté rétro de FCM. Sauf que là, le plateau est réussi aussi.

 

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Ca peut vous paraitre un peu austère, mais tous les clubs de jazz bénéficient d'une petite impression 3D, ici le célèbre House of Blues, situé au 53rd and 3rd.

 

 

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La logique est d'associer les meilleurs musiciens et les meilleurs compositeurs, mais aussi de sentir l'évolution volatile des goûts du public. Deux facteurs jouent: la corruption et la drogue qui font que ce sont pas forcément les artistes les plus talentueux qui gagnent. Plus vos musiciens sont doués et plus ils risquent de tomber, c'est à prendre en compte. Et il faut graisser la patte de tout le monde c'est effroyable.

 

Là où le jeu est puissamment interactif est libre, c'est que le mercato est permanent à l'époque, et on peut débaucher n'importe quand les musiciens de l'orchestre des potes. C'est juste une histoire de thune. Et perdre son soliste phare à deux doigts de la fin de l'année faute de pouvoir s'aligner est particulièrement rageur.

 

 

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Tom C Reilly, du Boardgames for life lui a carrément déscerné trois étoiles. Son post "Why SWING FROM HARLEM 1937 is better than that other economic game that you like. You know the one I mean." m'a scotché. Mais c'est un mec qui a commencé vraiment tôt, il allait à Essen dès 1994 quand rien n'était vraiment publié en français.

 

I've been trying to put my finger on why
SWING FROM HARLEM 1937
is such an excellent experience. I think it might be because it feels like a true sandbox economic game. There are many economic Euros that promise you freedom, but then hamstring you by saying, “Yeah, you can do whatever you want – but if you totally ignore this thing, well, then you'll lose.”
SFH 1937
feels different. It's not a complicated game, and there are scripted moments due to the way that the companies come out, but every single play starts off with what feels like unlimited possibilities. It has an epic scope, without an epic playtime or an epic rule book. What is it? Like, eight pages or something.

 

One of the ways in which
SFH 1937
differs from other economic games is that many apply the “You have to spend money to make money!” principle to every action that you can do. Get a electric guitar ? That's $333. Produce a LP ? Another $1550. Corrupt a Radio DJ ? That's $666. Send your Bass player to Rehab, that's $253 Let's hope that the market value for Swing stays at $13, shall we? Everything you do costs you money. The logic is clear: You must lose to win, so make sure you either lose the least or win the most, preferably both. Yet, in SFH 1937 there are a lot of things that you can do to make money that actually don't cost you a single Rupiah.

 

Here is a list of things that you can do that can improve your game position, but don't cost you any money:

 

1) Start a company

 

2) Expand your band (sometimes)

 

3) Develop your infrastructure

 

4) Produce tunes

 

5) Have a tour

 

6) Punch Chris in the face

 

J'attend de voir le retour des experts, moi je ne suis plus ça que de loin. Bon, là je vais aller dormir car les soirées à 4h de sommeil plus l'avion et le changement d'heure, je suis décalqué, mais j'ai été content de participer.

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Merci, j'ai essayé d'être complet, précis et factuel, pas comme ces guignols de Gus and Co qui cherchent que le buzz et diluent la moindre exclusivité sur trois posts en deux jours.
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Race to the top ! En fait, c'est l'interpénétration des deux genres, le wargame et les jeux industriels: il traite la compétition entre musiciens comme une bataille rangée entre géants de l'automobile. C'est vraiment bien documenté car Down Beat, le concurrent de Jazz hot, s inquiétait déjà à l'époque de l'éthique.

 

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Damien ! T'es sur place et tu préviens même pas les copains !? C'est moche !

 

Bon, pour les retours, je pouvais pas te concurrencer, j'étais encore sur place et j'ai pas vraiment pris le temps de faire des retours au quotidien.

 

S'il y a un résumé rapide à faire cette année de mon côté c'est : "Rien de marquant".

 

Les jeux qui "buzzaient" sur la geeklist BGG pré-salon ne sont que des réutilisations de mécanismes déjà vus. Après je suis passé à côté de plein de choses parce que j'ai forcément eu beaucoup moins de temps pour jouer.

 

Phénomènes marquants :

 

- la généralisation des boites à 80-100€. Que ce soit des "versions deluxe" ou des jeux "feuilletonants", que ce soit sous forme de legacy (c'est pas tout neuf) ou sous une forme qu'on pourrait comparer aux DLC des jeux vidéos. Par exemple Glen More II : la boite du jeu semble très proche du I mais contient 6 ou 7 petites boites qui sont autant de mini extensions semblables aux DLC donc, ou aux strechgoals des KS et autres. Mais directement intégrées à la boite de base... avec un prix à l'avenant...

 

- Jeudi, comme dit dans la vidéo Ludovox, c'était la guerre. Peut-être la "pire" journée du salon. J'étais sur le stand Catch'Up l'aprem, peut-être les 3/4 des personnes auxquelles j'ai expliqué Pharaon m'ont dit "on rentre ce soir". Le phénomène existait déjà mais j'ai eu l'impression qu'il était très amplifié cette année. Ajoutez les bouchons monstrueux sur la route (les allemands travaillent le jeudi apparemment :D) + la très bonne idée de fermer la sortie d'autoroute qui emmène directement devant le Messe = un joyeux bordel et 1h30+ pour atteindre le salon. A titre de comparaison, le dimanche on a mis 35min.

 

- se balader seul sur le salon c'est presque ce qu'il a de mieux :D Ca fait un peu vieil ours (j'assume) mais on passe pas son temps à chercher sa troupe et surtout, on trouve très souvent et très vite une table sur laquelle on peut s'incruster. Et comme la plupart des gens sont fort sympathiques et accueillants, ça se passe toujours bien.

 

- Le pass exposant et un badge d'éditeur c'est le top, non seulement pour rentrer plus tôt sans avoir à faire la queue, mais aussi pour être crédible quand on va démarcher. Encore un grand merci à Seb et Clément ! Pour le temps d'attente, petite anecdote rigolote : ne bossant pas samedi, on s'est permis d'arriver un peu plus tard avec Sylvain et Christine. Il y a bien une entrée spéciale pour les pros mais à 9h45, elle avait été "enveloppée" par la foule des visiteurs. Je passe devant pour essayer de fendre la foule lorsqu'un ancien me chope par le bras et m'interpelle en allemand. Je comprends qu'il n'est pas très content que je tape l'incruste et qu'en Allemagne, on fait la queue sans chercher à gruger. Perso à l'arrive je trouve ça bien que les gens ne laissent pas faire en se contentant de regarder en soupirant donc je ne lui en ai absolument pas voulu. J'ai juste sorti mon badge exposant et baragouiner 2-3 mots en allemand, il a compris et nous a laissé passer en s'excusant ;)

 

- Les apéros sur le salon les soirs, ça va pas en s'arrangeant :D Heureusement qu'on les a pas tous faits !

 

 

 

Niveau jeux (malgré tout),

 

- Rollecate, un petit jeu de dé digne du jeu de l'oie acheté par Clem. Une nouvelle victime des faux avis positifs de KS :D

 

- Lama, un autre petit jeu, de cartes cette fois. On se pourrit et on rigole, c'est l'essentiel ;)

 

- Kingsburg Dice : je suis fan de la version plateau, je voulais donc tester ce roll & write. Partie très spéciale, à 2 avec Maël qui chatte pas possible aux dés alors que je déchatte comme c'est pas permis. Bref, ça dure 10min et je n'ai pas joué au presque. Faudra que je revoie les règles parce qu'en l'état c'était vraiment nase.

 

- Planet Unknown : un jeu de tuiles américain dont on a bien aimé le principe : toutes les tuiles sont placées sur un plateau rotatif découpé en quartiers. A son tour, on peut tourner le plateau pour mettre la tuile qu'on veut en face de soi mais tous les joueurs doivent prendre une tuile dans le quartier qui se trouve devant eux. Chaque tuile placée fait monter ses curseurs dans les domaines correspondants et peut déclencher des petits pouvoirs. Pas le jeu du siècle mais ça marchait vraiment et pas de temps mort vu qu'on joue tous à tous les tours. C'était un proto final avec un super matos. Seul problème, vu que ça sort sur KS ils veulent le sortir avec un matos équivalent... pour un prix de 60 à 80$ ! Après si ça marche bien et que ça sort souvent, ça peut le faire, mais ça reste cher voir très cher.

 

- Maracaibo : l'un des nouveaux Pfister. Un bon gros mélange de ce qu'il a déjà fait : le parcours et la gestion des cartes en main de Great Western (mais depuis une pioche commune), le thème et les illustrations de Port Royal, et une mécanique de prise de parts à la Mombasa. Une seule manche dans des conditions moyennes (1h d'attente, hall bruyant, à peine la partie commencée des gens qui nous reprochent de mettre trop longtemps, un gars qui part 1/4h pour aller pisser, ...). Rien de révolutionnaire mais ça m'a suffisamment plu pour envisager l'achat. Par contre aucun intérêt à le prendre sur place, je ne l'ai donc pas fait.

 

- Soviet Kitchen : un jeu où il faut mélanger des ingrédients saugrenus pour préparer un plat. Dans la cuisine soviétique, seule la couleur compte. Il faut donc reproduire une couleur donnée en mixant des bottes avec des grenades via une appli. Mélanger les couleurs je faisais ça en maternelle. Sauf que le thème choisi n'est pas du tout fait pour les enfants. Bref...

 

- Expedition to Newdale : un autre Pfister. Un autre gros mélange de choses déjà vues chez lui. L'un des boites "avec DLC intégrés" du salon. Le système de prod est le même que Oh my Goods ! sauf que jouer 2h en misant ses prod sur un coup de chance (tirage à l'aveugle de meeples depuis un sac), pour moi c'est pas possible.

 

- Sierra West : un jeu ultra-calculatoire avec un système d'utilisation des cartes proches de La Granja. Pas pour moi.

 

- Bruxelles 1897 : la version cartes du jeu du (presque) même nom. On retrouve la même mécanique mais largement épurée. Ca reste un "gros" jeu de cartes (45min-1h) mais j'ai trouvé que c'était bien plus agréable que le grand frère où tellement d'enjeux s’emmêlait que je finissais par m'y perdre. Suffisamment convaincu pour le ramener (surtout avec une bonne bière belge offerte ;))

 

- Fuji Koro : seulement vu chez Gamebrewer, grosse boite assez chère mais le matos étalé sur les tables donnait clairement envie de s'asseoir.

 

- Era of Tribes : grosse côte, certains l'ont ramené mais ça a l'air d'être d'une lourdeur qui m'a dissuadé.

 

- Race to Moscow je l'avais noté aussi mais une seule table, pas pu essayer.

 

- Cooper Island avait grosse côte mais difficile d'y jouer. Ca avait l'air plutôt lourd et ça prend une place de marteau.

 

- seulement vus sur le stand AEG : Atelier et Ecos 1st Continent qui m'ont bien donné envie.

 

- de même pour It's a Wonderful World qui a cartonné sur le même stand que nous chez Blackrock.

 

 

 

Niveau "loot" :

 

- Pharaon, évidemment ;)

 

- Fields of Green suite à un échange de boites avec Artipia

 

- Lorenzo Il Magnifico, trouvé à 15€ neuf sur le salon

 

- Zombie Dice - La Horde, la version complète avec toutes les extensions pour le prix du jeu de base français (le mien commençait à être sérieusement usé)

 

- Bruxelles 1897, ah tiens ! Une nouveauté :D

 

- Rumble Nations, juste parce que j'ai vu 2 français se pourrir à la fin d'une partie.

 

- Des cyclistes pour nos prochaines parties de Leader One

 

- Humboldt's Gerat Voyages, acheté uniquement à la gueule de la couv, ça a l'air d'être un bon jeu à l'allemande :D

 

- un tshirt et un badge Catch'Up games

 

Vous l'aurez compris, plein de coups de coeur sur le salon cette année !

 

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Tiens, j'essaierai bien Bruxelles aux 24h du coup ;)

 

Et zombie dice, c'est ballot, si j'avais sû, je t'aurai bien demandé d'en glisser un dans ta valoche ^^

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Merci Bruno pour ce retour. C'est cool pour les vélos. Pour le salon, je pense que c'est comme Cannes ou le congrès des jeunes socialistes, à un moment si tu as un badge bleu ou un badge rouge, tu évolues tellement dans des sphères cloisonnées que tu finis par ne pas voir les mêmes choses, ni se voir tout cours. A te lire, effectivement, ça devait être compliqué pour le public. Moi je regardai ça de manière un peu distante.

On va voir ce qui se dégage de cette masse de jeux. On m'a parlé d'un truc japonais à base de samurais et de royaumes, SUGATA SANSHIRO, un truc comme ça, mais c'était un peu vague.

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Et zombie dice, c’est ballot, si j’avais sû, je t’aurai bien demandé d’en glisser un dans ta valoche ^^

 

 

En même temps j'ai été con, j'ai proposé à des potes mais j'aurais du mettre un message ici. 15€ la totale, en allemand mais on s'en fout. C'était à 23€ en EN chez l'éditeur d'origine ! J'imagine même pas le prix en FR... si ça sort un jour.

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Dixit Ludovox

 

Le nouveau buzz tout frais post Essen19 s'appelle Die Crew, un jeu coop' (de Thomas Sing, chez Kosmos) pas encore traduit de l'allemand mais qui commence à faire du bruit à l'international... On nous dit dans l'oreillette que Iello serait bien placé pour faire une traduction ! À suivre !

 

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The crew ® consulte ses avocats et ses hommes de main recrutés en prison (qui contre une réduction de peine font un service civique auprès du groupement d'intérêt).

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Autre truc notable, les petits jeux de cartes classiques étaient en forme. Je sais que je dois être le seul acheteur du marché français, et d'ailleurs j'aurais été plus heureux en Allemagne qui a une production bien plus importante due à la tradition, mais néanmoins j'ai une attention toute particulière à ça.

 

Bruno parlait de Lama

 

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qui est effectivement à découvrir, mais fait office de Blockbuster. - cf. recommandation duu jury du spiel, éditeur reconnu pour son expertise - et d'exception. La plupart de ces jeux se trouvaient dans les halls les moins fréquentés, dans des versions de proto.

 

On pouvait noter aussi une version modifiée du très bon a fox in the forest - Le renard des bois en français. Chez je ne sais plus quel nouvel éditeur. Un très bon jeu à deux.

 

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Ainsi, il semble que Fuerland (les éditeurs des gros Terra Mystica, Projet Gaia, Wignspan) cherche à diversifier son offre et propose des petits jeux de cartes. Je n'ai pas compris si c'était une division de Fuerland ou un groupe d'amis.

 

Leur premier choix étonnant, s'est porté sur une transposition du Sechsundsechzig (66), qui est un classique allemand, qui va revenir sous la forme de Alles of Niets (Tout de rien ? All of Nothing ?)

 

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L'excellent site Pagat.com dit du jeu original

 

 

In Germany, the two-player game 66 (Sechsundsechzig) is probably as well-known as Skat. In contrast to Skat, however, 66 is usually thought of as a simple game suitable for children. This reputation may be partly due to the lack of any standard set of 66 rules laid down by an official body or tournament organisation. Even the "66 Research Circle" in Paderborn [3] referred to by David Parlett in his Card Games for Two [1] does not take on this task. Most game book authors fail to take this game seriously, and are satisfied simply to copy an incomplete description by another author from an earlier book.

 

The game is named 66 because the objective of each hand is to be the first to collect 66 card points in tricks and melds. It is said to have originated around 1652 in the town of Paderborn. The inn where it was first played has not survived, but its invention is commemorated by a plaque on the bank which has replaced it. In some old books the game is called Paderbörnern rather than 66. [2]

 

Fuerland, avec l'appui de Reiner Stockhausen (il est l'auteur d'Orléans, mais il a fait plein de jeux de cartes avant), a entrepris de le moderniser.

 

Ce qui est très fort, c'est qu'on ne joue qu'avec 25 cartes, en quatre couleurs. Toutes commencent à 0 et finissent à 11, et dans chacune des chiffres sont absents (le 5 jaune, le 8 bleu, etc.)

 

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C'est un jeu qu'on pourrait dire minimaliste et à information semi-complète.

 

Deux joueurs (et seulement deux pour l'instant, même si pour des raisons commerciales ils pensent à un 2-6 joueurs, mais je vois pas bien comment faire sans dénaturer le jeu) s'affrontent dans le but de marquer 66 points, ce qui marque la fin de la manche.

 

The Play

The play of the cards takes place in two phases.

 

First Phase:

The non-dealer plays any of his six cards, placing it face up on the table. The dealer's opponent responds by playing any card face up. These two cards form a trick. If both players play the same suit, the higher card wins. If just one player plays a trump, the trump wins. If the players play non-trumps of different suits the card played by the first player wins.

In this first phase there is no requirement to follow suit, nor to try to win the trick.

The player who wins the trick takes both cards and stores them face down in front of him. The trick winner draws the top card from the talon and adds it to his hand, without showing it to his opponent. The other player then does the same, so that both players again have 6 cards in their hands. Then the winner of the trick leads a card face up to the next trick, and the other player responds with a card of his choice.

Either player may examine the cards in the trick that has just been played so long as no card has been played to the following trick. As soon as a card is led to the new trick, the cards played to the previous trick must remain face down and cannot be looked at until the play ends.

The winner of the sixth trick will draw the last face down card from the talon, and the loser will draw the face up trump card that was under it.

Second phase

After the talon cards are exhausted, the rules of play change. Players are now forced to follow suit and, subject to that, to win the trick if possible. This means that when a card is led, the opponent must play a higher card of the same suit if possible. Having no higher card, the second player must play a lower card of the suit that was led. If the second player has no card of the suit played by the first player he must play a trump if possible. Having no cards of the suit led and no trumps, the second player may throw any card.

As before, the winner of each trick leads to the next.

Usually the cards are not played to the end, because one of the players reaches 66 and stops the play earlier by going out, as described below. If neither player goes out, the very last trick is worth 10 card points extra, which makes a total of 130 points in the pack, plus the value of any marriages that have been melded. In this case, the player with the higher card point total wins. If the players have equal card point totals the hand is a draw. No game points are scored, and the same dealer deals again. A draw occurs when the players take 65 card points each, and could also happen at higher totals such as 75 each if one of the players loses count of points and misses the opportunity to go out,

 

Je résume, il s'agit de prendre des risques pour savoir si les grosses cartes sont encore dans la pioche. Vous pouvez essayer avec un jeu de 52 cartes modifiées, en enlevant certaines cartes (voir site éditeur pour les règles en allemand: LIEN

 

Bien sûr, on voit dans ce descriptif que c'est très aléatoire. Néanmoins, c'est le nombre de manches qui va déterminer le lissage du hasard. Si vous faites 5 manches (elles durent dix minutes), au meilleur des points, il est rare que le meilleur ne surnage pas.

 

On a envie d'y croire.

 

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J'avais un peu de tristesse à voir ce Chimera and more dans les bacs à solde. C'est un ambitieux projet de transposer le Tichu à 3 et 5 joueurs.

Mais il est vrai que j'ai la boîte depuis 1 an, et j'ai du mal à imposer les parties.

 

Sechsundsechzig (66) et Fox in the Forest se décalent en proposant du jeu à deux, là c'est du 3/5.

 

C'est quand même bien que ces gens entretiennent l'espoir, comme un temps j'entretenais l'espoir de faire un tournoi de cartes (Njet, Tichu, Mu, Was Stich, Chimera, Gang of Four, que des jeux assez techniques).

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En suivant ma technique, développée à Cannes, de "une place libre, je m'assois, je ne comprend rien, je fais oui de la tête", je suis tombé sur Tank Hunter

 

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Il est à noter que les wargames, peu présents à Essen pour des raisons historiques, sont aussi gagnés par une vague retrogaming, en particulier au Japon. Ça c'est pour le contexte.

 

Un jeu qui nous vient du pays du soleil levant, et était présenté sur une minuscule table. Pour l'instant un projet uniquement japonais (on sait leur fascination trouble pour cette période). Le proto était extrêmemment bien fichu. Ces gens, qui avaient l'âge d'être mes gamins, sont opiniâtres et courageux. De ce que j'ai compris, ils sont étudiants dans l'équivalent japonais de l'ENA (ce qui aide bien, car ils sont pas mauvais en anglais, meilleurs que moi) et ils font ça sur leur temps libre de 23h30 à 2h du matin.

 

JIKATABI MARUGO, c'est le nom de l'éditeur cherchaient encore un distributeur français à la fin du salon et méritent une mise en lumière. Visiblement Asyncron a décliné, le jeu étant un peu complexe pour leurs gammes et le planning de production assez plein. Peut-être alors le verrons nous sur kickstarter avec une compilation de punk japonais en pledge.

 

Tank Hunter est à ne surtout pas confondre avec Tank hunter 2, qui est plus léger / fantasy, à la Dominion.

 

LIEN BGG

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Non, là on est dans quelque chose de plus précis, vraiment destiné à un public spécialisé.

 

Tank Hunter se passe pendant la campagne de Rommel en Egypte, en particulier les 30 derniers jours de la seconde bataille d'El Alamein, qui marqua le net déclin de l'armée allemande.

 

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(Un milieu de partie, une situation de statu Quo)

 

Il se veut un jeu à l'ancienne - couverture rétro, ne pas céder à la facilité dans les mécanismes, 8h-10h de partie en fonction des résultats des dés - et en même temps, il est absolument moderne dans son propos.

 

Il faut gérer différentes composantes, et en particulier, c'est ce qui est super intéressant, les armes en conditions extrême (sécheresse, sable, etc.) ainsi que le moral des troupes.

 

Ils vont assez loin dans la précision et, peut-être est-ce du au décalage culturel, mais ils s'autorisent une vrai liberté de ton. Ainsi, les bordels de campagne et les pillages sont ils modélisés comme élément de stabilisation des troupes.

 

Comme pour le cinéma, la high tech et la bande dessinée, les japonais ont une approche high tech qui à la fois ouvre des perspectives et fait un peu peur. Ainsi, un joueur incarne les nazis, le 3e bataillon des chasseurs de Goslar (Goslarer Jäger) du 17e régiment d'infanterie. L'autre les débris de la 2e division mécanisée britannique, la 3e brigade motorisée indienne, une batterie du Royal Horse Artillery et une unité du 3e régiment antichars australien. (d'où les couleurs bigarrées sur la carte).

 

Article plus détaillé à venir.

 

C'est un projet un peu différent de Kampem om Norway ( un jeu fait par des Norvégiens sur l'envahissement de leur pays par les allemands), que j'avais couvert puis délaissé. Eux sont plus hardcore.

 

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Apparemment y'a quelques bons retours sur The Crew. Sinon, malgré le peu de temps à consacrer à jouer/découvrir sur le salon cette année, j'ai pas l'impression d'être passé à travers grand chose.

 

Je vois que Pipoufle devait être à Essen aussi vu la liste de jeux qu'il annonce amener aux 24h :D

 

Y'a juste un jeu que j'ai vu sans pouvoir le tester : Nanty Narking. Un Wallace avec du contrôle de territoire et des conditions de victoires différentes selon les joueurs. Un système de cartes à la Mythotopia, une partie avec un nombre de tours non fixé à l'avance, ça va sûrement en faire cauchemarder certains mais ça m'a bien donné envie de m'y intéresser.

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Nanty Narking est présenté comme une refonte du Disque Monde publié il y a quelques années si je dis pas de conneries, le jeu a pas mal été cherché après sa fin d'édition mais j'ai toujours entendu dire que c'était une usine à gaz.

 

Tapestry, mon collègue Lenny l'a pris direct quand on l'a reçu, de son retour c'est plutôt frustrant parce que tu finis la partie en te disant que tu as négligé ou pas assez optimisé certains aspects. Ce qui est plutôt bien du coup; Mais c'est pas vraiment un jeu de civ, il en manque pour arriver au 4x, du coup ça va en décevoir certains.

 

Et sinon en vrais amateurs de jeu de cartes, vous avez vraiment aimé LLAMA ? J'ai du passer à côté d'un truc quand Gigamic est venu en parler à la boutique... un mélange de Uno et de Zero (Knizia réchauffé), je n'ai pas trouvé ça passionnant. Alors que Le Renard des Bois évoqué plus haut est lui une vraie réussite. Qu'apporte cette mouture Duet @damien ?

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