Bob le gentil sorcier !

Hier soir nous étions 4 vaillants aventuriers pour affronter de répugnantes et tentaculaires créatures lovecraftiennes dans Salem, jeu coopératif et dark !

Le début de partie se passe tranquillou : on se stuff en matos, on tue un peu les monstres du plateau, on utilise le Nécromicon pour savoir quel grands anciens sont hors du plateau. Les événements nous sont aussi favorables. C’est tellement easy que je me demande même si je n’ai pas oublié un point de règle, le jeton Nécromant restant désespéramment au début de sa piste !

Puis, comme la misère s’abattant sur le pauvre monde, les choses se détériorent en rien de temps : le Nécromant avance à grand pas vers le démon (ce qui nous oblige à révéler Hastur, le Grand Ancien qui dort paisiblement à R’yleh : il se réveille et active son pouvoir, rendant Robert Craven le sorcier complétement useless), les monstres pullulent… On se dit que tout est perdu, on pleure, on a peur !

Mais, finalement, troisième temps : courageux comme nous sommes, on redresse la situation en regardant et scellant les derniers portails de Salem, un brave enquêteur rejoint le good Hastur pour le bannir… on a (presque) gagné, il nous manque en effet un déplacement pour sceller le portail situé à l’Université de Miskatonic (en fait, le seul enquêteur qui avait un artefact était déjà en ce lieu, et comme le déplacement est obligatoire…).

Bref, une partie épique et palpitante ! Sinon, que dire ? C’est bien plus léger que du Horreur à Arkam (moins de rejouabilité aussi), mais c’est bien plus simple et rapide, ça fait le staff quoi !

Pour finir, un petit Völupsa, on place des tuiles, on active des pouvoirs, on marque des points… et à la fin, le scoring est très serré !

Merci à tous pour cette bonne soirée, et gardez bien un signe des Anciens avec vous, ça peut toujours servir (j’ai mis Niklas en non-ADR, car il n’apparait pas dans la liste déroulante) !

PS : je m’aperçois que j’ai utilisé, comme un malotru, plein de termes “globish”. Pour excuse, je cite les paroles du regretté Jean Ferrat :
Pour être encore en haut de l’affiche
Faudrait que je sussure en angliche
Si je veux coller à mon époque
Il me faut braire en amerloque