Hier soir nous étions 4 nobles aventuriers à jouer à Hansa Teutonica : Guillaume-Hébus (heureux homme qui porte ce si noble prénom !), Jonathan Smalljo, Mathieu et votre humble serviteur Guillaume le Bon – Chienjaune.
Petit rappel culturel sur la Hanse hanséatique (parce que c’est l’honneur de cette association d’allier ludisme et culture, et vous avez même le portrait d’un beau barbu en prime) :
La hanse, terme allemand synonyme du français «gildes», désignait au Moyen Âge une association de marchands ou d’artisans exerçant la même profession.
L’une de ces associations va prendre une ampleur inaccoutumée, jusqu’à devenir un véritable État et prendre une majuscule ! Il s’agit de la Hanse ou Ligue hanséatique qui regroupe à partir du XIIe siècle les marchands allemands établis autour de la mer Baltique et de la mer du Nord.
Ces marchands, dont beaucoup sont originaires des ports allemands de Lübeck et Hambourg, établissent des comptoirs sur l’île de Gotland, au coeur de la Baltique, comme dans le golfe de Courlande.
Ils fondent de futures métropoles : Riga, en 1158, (aujourd’hui capitale de la Lettonie), Dantzig… À Bergen (Norvège), Bruges (Flandre), Londres (Angleterre) et Novgorod (Russie), leurs comptoirs bénéficient de privilèges d’extraterritorialité et sont protégés contre l’arbitraire du souverain local. Ils prospèrent dans le commerce des peaux, du hareng, des laines, de l’ambre etc.
À la fin du Moyen Âge, au XIVe siècle, avec la déliquescence de l’autorité impériale, les villes marchandes de la Hanse, au nombre d’environ soixante-dix, livrées à elles-mêmes, se confédèrent et leurs représentants prennent l’habitude de se réunir à Lübeck, environ tous les trois ans, au cours d’une diète, pour unir leurs efforts face aux menaces extérieures.
Ce nécessaire rappel historique fait (tant sont, hélas, nombreux les béotiens en ces temps troublés où l’inculture fleurit !), je me tourne vers mon assistant le bon et dévoué @Sylle pour qu’il explique le jeu. Horreur ! Je m’aperçois que ce dernier a lâchement déserté ma soirée, sans doute pour se livrer à quelque coupable activité scienfictionesque ! Je lui pardonne son égarement passager, et j’explique moi-même les règles du jeu, de façon claire, précise et concise. Les autres joueurs me félicitent pour l’élégance de cette explication, en disant que ce n’est pas souvent le cas chez les ADR, ils me citent même des noms, mais je dis : “Halte-là malheureux, les ADR sont une grande famille, et même si, ici et là, il y a quelques brebis galeuses, il ne faut juger trop sévèrement leurs errements fautifs”.
Et on commence à jouer (oui, je ne rappelle pas les règles car j’ai déjà fait un brillant CR sur ce jeu) ! On se bat (comme d’habitude) sur la ville permettant les actions supplémentaires. Hébus réussit fourbement a bien se placer, ce qui lui rapporte des PV de façon indigne. Mathieu tente de relier les 2 villes rouges (hélas sans succès). Smalljo et moi-même on se bataille pour la ville aux PV en fin de partie.
Je me dis : “Le terrible @Maxou n’étant point là pour me voler ma partie comme samedi dernier, vais-je gagner ?”. Non, même si les scores sont serrés (de mémoire) : Hébus 45 pts, Chienjaune 44 pts, Smalljo 42 pts , Mathieu 33 pts.
Mathieu ayant déserté la soirée, on se lance à 3 dans un Yspahan (suivant l’antique maxime : “Un jeu avec des moines ou des chameaux ne serait être qu’un bon jeu”, que je remporte.
Enfin, on finit en taillant le bout de gras. On parle des fraudes, concussions, dols de l’ancien CA (et de sa néfaste politique pro-SF). Et aussi des doutes, des incertitudes, de l’élection manipulée du nouveau CA. Je fais part de mon expérience personnelle : tout dévoué au bien public, je voulais me présenter, mais j’ai changé d’avis quand j’ai trouvé une tête de cheval dans mon lit !
Voilà, tout ceci est véridique.
Guillaume le Bon
PS : Et merci à Hébus et Mathieu pour leurs excellents gâteaux !
Et comme la ville de Göttingen est sur la carte, j’en profite pour mettre le début de cette jolie chanson de Barbara :
Bien sûr, ce n’est pas la Seine
Ce n’est pas le bois de Vincennes
Mais c’est bien joli tout de même
A Göttingen, à Göttingen
Pas de quais et pas de rengaines
Qui se lamentent et qui se traînent
Mais l’amour fleurit quand même
A Göttingen, à Göttingen
(…)
Bien sûr nous, nous avons la Seine
Et puis notre bois de Vincennes
Mais Dieu que les roses sont belles
A Göttingen, à Göttingen
(…)
Et tant pis pour ceux qui s’étonnent
Et que les autres me pardonnent
Mais les enfants ce sont les mêmes
A Paris ou à Göttingen
Ô faites que jamais ne revienne
Le temps du sang et de la haine
Car il y a des gens que j’aime
A Göttingen, à Göttingen
(…)
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