Shakespeare in wrong

Hier soir nous étions 4 jeunes et beaux aventuriers à jouer à Shakespeare.

Quelle ne fut pas ma surprise quand on sonna à ma porte, et que je vis que mes invités s’étaient déguisés pour l’occasion : Louisa en Juliette, Eric en Iago, Romain en Puk (à moitié nu, il ne portait qu’un étrange pagne !). De ce fait, je me suis déguisé itou, en Roi Lear.

J’ai expliqué les règles du jeu, mais trop confiant, j’ai oublié une règle essentielle (le premier à jouer un acteur se place en premier sur la piste d’initiative). C’est sans doute la faute à Sylvain qui ne m’a pas expliqué le jeu, car quand il m’explique un jeu, je ne fais pas d’erreurs !

Quoi qu’il en soit, je m’en suis rendu compte en fin de partie, sous les huées de mes invités ! Le belliqueux Romain est devenu tout rouge et a failli me frapper, Eric m’a traité de cochon malade et Louisa m’a contemplé avec mépris, malgré mes plus plates excuses ! Je suis fort marri de cet oubli impardonnable, et en pénitence je me suis fouetté et j’ai mis mon cilice le plus dur !

Donc, partie nulle, on considère que tout le monde a gagné !

Guillaume le Bon

Comme j’ai vocation à relever le niveau culturel des ADR (notamment de la gent informaticienne), voici quelques vers de Shakespeare :

“Etre, ou ne pas être, c’est là la question. Y a t-il plus de noblesse d’âme à subir la fronde et les flèches de la fortune outrageante, ou bien à s’armer contre une mer de douleurs et à l’arrêter par une révolte? Mourir… dormir, rien de plus;… et dire que par ce sommeil nous mettons fin aux maux du cœur et aux mille tortures naturelles qui sont le legs de la chair: c’est là un dénouement qu’on doit souhaiter avec ferveur. Mourir… dormir, dormir! peut-être rêver! Oui, là est l’embarras.”

Hamlet