Boeush
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Boeush
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Bonjour à tou(te)s, une connaissance à moi souhaite éditer un jeu qu'il a créé, sous la forme d'une sorte de crowdfunding. Le thème est l'Histoire politique du XIXème siècle (oui, je sais, c'est un peu pointu), mais la mécanique semble pas mal pensée. Je vous mets le lien, où une petite vidéo explique assez rapidement le principe. N'hésitez pas à cliquer.... et participez si ça vous semble bien ! Pour info, il lui manque assez peu de participation pour boucler son financement et il ne reste que quelques jours. Merci à vous. REVOLUTIONS - FRANCE 1820-1880 - Ulule
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En voyant la quantité de jeux apportés, je n'ai pas jugé utile d'en ramener... sans trop de scrupules au vu de l'assortiment présenté ! Au passage, je n'ai pu réprimer un sourire en cochant "je connais" pour tumbling dice B-) Sinon, je ne repartirai pas très tard, étant donné que le 14 février est, depuis 2008, la date d'anniversaire de mon plus jeune garçon. Autrement dit je file vers 20h45 pour le lui fêter.
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peu de visibilité pour l'instant, mais a priori partant !
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Stannis mourra je pense également dans le roman, cette façon de s'engluer dans la poudreuse à quelques lieues de Winterfell est trop puissante pour qu'un coup de baguette magique (même enflammée par Mélisandre) puisse l'en sortir. Jon qui ressuscite, je ne vois pas comment y échapper. En revanche, je suis d'accord avec toi: Arya (comme tous les enfants Stark) est connectée toutes les nuits à Nymeria, et la seule scène (saison 6 je crois) où elles se recroisent m'a quelque peu frustré... même si le fait qu'elle l'ait chassée -par force- ne devrait pas leur permettre de s'associer pleinement à nouveau. Lady Stoneheart, oui, on aimerait suivre un peu plus la Fraternité sans bannières et son travail de sape dans le Conflans... Et puis tout le reste, on attend l'évolution, le développement, les surprises (si, si, je serai surpris même quand l'action sera fidèle à ce que l'on a vu dans la série !!!) Quant à Aegon (Griff le jeune), je ne lui vois pas faire de vieux os dans sa "reconquête" de Westeros, mais je peux me tromper. Bref, en écho, vivement les livres !!!
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Boaffff, je dirai que la boucle est bouclée (de Stark à Stark, de la porte du mur qui s’ouvre au prologue à la porte du mur qui se referme en même temps que la série) mais les autres boucles ne sont pas ou mal bouclées. Lesquelles ? Allez, ouvrons-en quelques unes : • Bran, dont la montée en puissance dans toutes les autres saisons était remarquable (I have to go north, ses visions extraordinaires, son remplacement de la corneille à 3 yeux, son retour à Winterfell comme rempart mental à l’avancée des morts), et puis dans cette saison 8…… pshiiiiitttt. Comme si les scénaristes ne savaient pas quoi faire de lui. Alors que Bran the broken devienne roi…. Ma foi, pourquoi pas après tout, mais la scène qui le consacre est proprement ridicule, expédiée, presque volée. • Daenerys… bon sang, qu’est-ce qu’il y avait mieux à faire dans son basculement. Ça me donne l’impression qu’ils ont eu la flemme de lui consacrer suffisamment d’écriture pour que sa folie et son dictat soit légitimés. Du coup, la scène de la dague est ultra prévisible, à chaque seconde de son déroulement, et on a l’impression d’une fin très expédiée, même si le souffle de dragon qui suit a de la force (et pas seulement thermique) • Jon, bien trop rapidement renvoyé au mur, comme si on lui avait dit : « bon, tout le monde sait que ta naissance de héros s’est faite au mur et que c’est là qu’il te faut être. Tu le sais, nous le savons, tout le monde le sait, même le spectateur le sait. Alors fais pas chier à demander pourquoi les seigneurs de Westeros se plient si facilement aux desiderata d’un immaculé ivre de rage alors qu’il va embarquer d’ici 3 jours… casse-toi et va retrouver ton loup, mec. • Arya…. Idem, la question à la fin est « bon on en fait quoi de la petite ? » Alors on se base sur l’histoire ancienne d’Elissa Farman (qui s’est renommée Alys Montcouchant après s’être enfuie de Westeros non sans avoir volé 3 œufs de dragon, très certainement ceux donnés à Daenerys par Jorah Mormont près de 250 ans plus tard) qui a entrepris ce voyage vers l’ouest il y a bien longtemps (les années 56-59 sous le règne du bon roi Jaehaerys). Mais sa boucle, p…., quel raté je trouve, quelle fin en queue de poisson (sans mauvais jeu de mots). Elle ressort hagarde et vivante de Port-Real en ruine, et on ne fait rien d’elle sinon une participation symbolique au conseil qui désigne le nouveau roi, avec un semblant de réplique fusant à l’endroit d’Asha (pardon, Yara) Greyjoy…. quel gâchis, quel manque de considération envers un personnage qui a porté le lecteur (mais aussi le spectateur) pendant toute la série. • Ver Gris…. Sa dernière réplique sonne faux comme tout. Il retrouverait subitement, en choisissant de voguer vers Naath, le chemin de la sensibilité et de la délicatesse qui prévalaient dans sa relation à Missandei, sans avoir desserré les dents pendant des jours ? (d’ailleurs il a fait comment pour manger ?) Encore un raccourci trop abrupt pour être honnête. • Bronn…. Rhaaaaa, de quelle façon il arrache le Bief aux frangins Lannister dans l’épisode 4 je crois… ridicule, cette scène. Et sa position au conseil des 7 à la fin sonne également très faux je trouve. La réplique sur le financement des bordels est vraiment prématurée et mal amenée. La ville est encore en ruine, même Bronn ne dirait pas ça si un dialoguiste en mal de réplique « humoristique » ne lui mettait pas dans la bouche ! • Tyrion, de la main à la main…. La scène où il est asservi à celui qui symbolise le pouvoir (Ver Gris) mais où on finit par le laisser parler, intriguer, tirer les ficelles… ça m’a mis mal à l’aise tellement cela paraît artificiel. Il retourne tout le monde avec une telle facilité que c’en est… trop facile. Bref, à part Sansa dont l’avènement « Queen in the North » correspond à une vraie trajectoire, je trouve que cette saison 8 a singulièrement tranché dans le cœur-même du récit, entravée par le format choisi (6 épisodes seulement, on pas le temps les mecs, coupez-moi cette scène). Du coup, ce n’est pas une grosse déception, car le roman viendra largement, je pense, combler les trous béants que la série a laissés. Juste un « dommage ! », cette conclusion pouvait être bien plus aboutie.
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Mon cher Dodo, tu ne peux pas mieux stigmatiser le moment de bascule de la série :lol: Je me souviens avoir écrit à l'époque un truc du genre "il ne manque plus que le bruit des chargeurs qu'on fait claquer quand la caméra suit de dos les 7 mercenaires". J'ai lu un truc drôle sur ce côté "ligne jaune franchie": ça s'appelle je crois le "jumping the shark". C'est le moment où on cherche à relancer à tout prix une série déclinante (ce qui n'était pas du tout le cas de GOT, la saison 6 se terminant de façon très puissante je trouve) par un artifice tellement énorme qu'il en est grotesque et décrédibilise l'ensemble. Le saut d'Arya sur les épaules du night king en est un je trouve, presque au sens propre. Sinon, j'ai un problème technique: quand je me rends sur le forum, je ne peux plus dépasser la 1ère page du post. Que je clique sur page 2, p3 ou > page suivante, je reste désespérément bloqué en p1. Je lis les messages de chacun uniquement grâce à l'abonnement au flux. Vous auriez une astuce de déblocage à me donner ?
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Bah si Kaon, regarde un peu plus haut, tu verras que je me suis exprimé sur l'épisode 3 :lol: Sinon, sur l'épisode 5, voilà ce que j'ai répondu à Rémy hier soir: Comment te répondre, en prenant la précaution de ne pas envoyer mes mots et mes idées autrement qu’à travers le souffle embrasé d’un dragon ? J’ai tellement envie de dire du mal que je vais tout de même tenter de me modérer… pas sûr que j’y arrive. Est-ce la réalisation qui pêche ? Non, le grand spectacle annoncé est bien là, et l’image du dragon qui souffle consciencieusement la mort à travers les rues de Port-Real est très forte. La variété des plans est au service de ce grand spectacle, et j’imagine que si on regarde sur une télé de 1m à la place de mon écran 24’’, on ne doit pas être frustré de ce que l’on voit (contrairement au sombre épisode 3 manifestement) Est-ce le jeu des acteurs qui pêche ? Non, Jaime joue assez bien son destin implacable, Daenerys sa colère, Jon son désarroi absolu, Arya sa panique plus ou moins maîtrisée, Ver Gris sa rage retenue (contrairement à sa lance). Est-ce la longueur de l’épisode ? Non, les scènes s’enchaînent avec vigueur, les longueurs sont voulues, le rythme est assez maîtrisé je trouve. Bref, je vais arrêter de trouver le positif dans ce que je considère comme une trahison de plus en plus évidente au roman. Ça a commencé avec le saut d’Arya sur les épaules du night king ( si on ne parle pas de la saison 7 et de la cueillette au zombie), grotesque et semblant surgi d’une discussion bien arrosée entre membres du think tank autour des producteurs, une soirée où ils auraient mieux fait d’aller se coucher en se disant « bon, on réfléchit à une fin des marcheurs blancs qui corresponde à quelque chose, à demain les gars ». Non, là un type a hurlé, en levant son verre de bourbon: « c’est Arya la meilleure des assassins, c’est elle qui va faire la peau au night king, et après tous les morts seront morts pour de bon ». Et tout le monde a répondu « yeaaaaaah ! » Mais là, sur cet épisode 5 le raccourci est criminel : je veux bien que Daenerys devienne folle, révèle une vraie nature destructrice que l’on soupçonnait, mais qu’on pensait jugulée par son intelligence et son sens de l’humanité. Pour passer de « je ne serai pas la reine des cendres » déclaré à Lady Olenna qui lui conseille de tout détruire avec son dragon, à « burn them all », je trouve que les scénaristes ont légèrement oublié quelque chose : expliquer, montrer, sensibiliser le spectateur à ce qui est en train de s’opérer en elle. Non, l’exécution de Missandei ne peut pas déclencher cela, pas plus que la trahison de Varys, pas plus que la réticence de Jon à embrasser sa tatan. Il faut prendre le temps, avec 2-3 scènes intermédiaires, de suggérer sa métamorphose en vraie fille d’Aerys II. La seule scène où Tyrion vient la voir dans la salle de Peyredragon après qu’on lui a dit qu’elle ne mangeait plus ne suffit pas, loin de là, selon moi. La folie, ça se filme, ça se montre, ça demande de l’impressionnisme. Et là, après l’attaque des scorpions et des remparts, après la compagnie dorée passée au barbecue, rien ne laisse présager ce qui va se passer. Pourquoi cramer autant d’innocents ? Parce qu’on ne l’aime pas à Westeros ? Parlez-nous alors de l’évolution de ce sentiment, on serait prêt à le croire, mais faites l’effort de l’écrire, de le tourner, de le montrer ! Je trouve aussi que le départ de Jaime du lit de Brienne est mal raconté, et qu’on ne partage pas vraiment ce qui l’anime. Si les scénaristes veulent nous dire que son amour pour Cersei est plus fort que tout (malgré la belle scène avec Brienne), aucun plan ne le montre, ne le dit, ne le suggère. Qui plus est, la facilité scénaristique permettant à Tyrion de le libérer et d’obtenir un canot prêt à sauver Cersei est quand même énorme. On pouvait raconter cette évasion, contrepoint à celle de Tyrion par Jaime dans les cachots du donjon rouge avant son exécution, mais encore fallait-il faire preuve d’un peu de finesse ou d’inventivité. Jaime serait capturé par les forces de Daenerys, et pourrait repartir de cette façon (« je suis la main de la reine et ma voix est plus forte que la vôtre ») ? Un peu court, non ? On peut trouver une certaine beauté dans la fin tragique et inéluctable des jumeaux amants, mais il y a tellement longtemps que Cersei ne crée plus aucune émotion liée à sa personne…. que je trouve cette volonté de la recréer un peu artificielle. L’emmener au bout de sa folie destructrice (là pour le coup, ce personnage a été travaillé en profondeur dans ce sens depuis 7 saisons !) aurait été bien plus réussi à mon sens, plutôt que nous faire éclore une tardive petite fleur bleue en plastique, dans les souterrains de la citadelle de Maegor qui s’écroule. Le « Cleganball » tant attendu est décevant ? Oui, en voyant la Montagne sans son heaume, on s’attend à une respiration souffreteuse, et à une déclaration du genre « je ne suis pas ton frère mais ton père ». Là, comme tout le reste, un petit plan sur les flammes et le regard (amoché quand même) de Sandor avant le plongeon pourrait nous raconter quelque chose, sur le mode « bouclons la boucle avec ce qui a créé la haine entre ces deux frères: le feu ». Mais non, comme si les scénaristes de la saison 8 ne connaissaient pas si bien le roman, et ne s’occupaient plus d’ancrer les personnages dans leur histoire, seulement de les faire avancer vaille que vaille vers leur destin. Autant l’épisode 4 m’avait paru renouer avec ce qui fait la force de cette série : un vrai équilibre entre les scènes d’échanges humains (tout le début au starbuck café fort réussi, je trouve), et la scène d’action ou Rhaegal est tué par les scorpions d’Euron, jusqu’au cliffanger « Dracarys »…. autant cet avant-dernier épisode me laisse un goût de gâchis dans la bouche. Encore une fois, peu importe où l’on emmène les personnages. Que Martin ait confié aux scénaristes que, au final, on pourrait avoir : - Jon sur le trône malgré son manque d’appétit pour celui-ci, et Daenerys au choix, repartie à Essos, ou tuée dans la bataille contre Cersei, ou tuée par les marcheurs blancs, ou tuée par Jon qui trempe son épée dans son cœur pour l’illuminer (la prophétie d’Azor-Ahaï) et repousser la longue nuit - Daenerys sur le trône avec Jon prenant la place du night king après leur combat à mort. - Les 2 héros morts et un conseil de sages (Tyrion, Varys, Davos, Samwell…) s’assurant que les 7 couronnes sont à présent dirigées dans le bon sens, après le chaos que Westeros a subi. - Drogon en train de sodomiser Cersei tandis que le nouveau prince de Dorne décide d’aller habiter au nord du Mur…. Bref, on s’en f… à condition qu’on nous montre les choses sans nous prendre pour des c… Et malheureusement, j’ai ce sentiment vissé à l’esprit, et il me tarde plus que jamais que G.R.R. Martin m’emmène où il veut, mais comme il sait le faire, c’est-à-dire avec surprises, mais cohérence.
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Cela fait quasiment depuis la fin de la saison 4 que certaines lignes de fuite ont dépassé le livre: cela a commencé avec Jojen (le frère de Meera qui guide Bran vers le nord du mur) qui n'est toujours pas mort à la fin du tome 5 alors que la série le tue fin S4. ça a continué avec Grenn (acolyte de Jon dans la garde de nuit) avec les mêmes dates. Et puis Stannis qui est toujours englué dans la neige à quelques lieues de Winterfell fin Tome 5, alors que la série l'exécute S5 après la sortie victorieuse de Ramsey Bolton. Idem pour sa femme Selyse et sa fille Shoren. Les exemples sont encore multiples, mais ce qui est essentiel, c'est la façon dont le livre raconte, chemine, nous fait voyager. La fin ? Les bons gagneront-ils les méchants ? Jon ou Daenerys ou Arya ou Bran survivront-ils ? Boafff, ce n'est pas l'essentiel. Bien sûr, j'ai été happé comme tout le monde par la qualité de la réalisation et de la production de la série. Les décors, le casting, le travail sur les points de vue... tout est à peu près bien mené et très captivant. La mise en image est indéniablement réussie. Mais il n'empêche, sans aucune prétention, le plaisir que m'a offert le livre (depuis le printemps 2004 où je l'ai commencé en avalant les 3 premiers tomes en 1 mois 1/2) reste supérieur, et j'avoue que si j'ai attendu 3 ans entre le tome 3 et la fin du tome 4, puis encore 6 ans pour avoir le tome 5 au complet.... ça commence à être long pour avoir la fin, surtout que Martin a 70 ans, un embonpoint certain et un mal de chien à écrire la fin (encore 2.... voire 3 tomes). Bref, je serais plus que frustré si la fin ne voit pas le jour, car j'aurais du mal à me contenter de cette pirouette des scénaristes qui ont fait sauter Arya sur le night king !
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La mise en place de l’épisode battle est joliment filmée, à l’intérieur de Winterfell. Les plans larges sont saisissants, que ce soit l’armée Dothrakie en pointe ou l’impeccable alignement des Immaculés. Mais l’épisode commence vraiment à l’apparition de Mélisandre d’Ashai, et de son 8 décembre des arakhs. Les vagues submersives de morts qui gambadent allègrement par-dessus les lances sont sacrément impressionnantes, et l’avalanche de neige et de brouillard déclenchée par le Night King nous empêche de respirer, en même temps que les dragons prennent de la hauteur pour s’en extraire. La traduction de « stick with the pointy end » d’Arya vers Sansa est une horrible traduction qui se veut « médiévalement » technique (« d’estoc »), alors que la référence est celle de Jon vers Arya quand il lui offre Aiguille avant de partir au mur : « frappe avec le bout pointu » est l’ironique et finalement fidèle idée de la réplique, parole destinée à quelqu’un qui ne s’est jamais servi d’une épée. Enfin bon, je chinoise un peu…. mais sans jouer les experts en langue anglaise, ce n’est pas la seule traduction qui laisse à désirer, on le verra par la suite. Si les scènes où l’on voit chacun des héros (Jaime, Sandor, Brienne, Jorah, Tordmund, Gendry) user de sa dextérité pour trancher les attaques des runners (walker, ça ne suffit pas tellement ils courent vite), il paraît un peu absurde de voir Samwell en 1ère ligne des combats, sachant l’utilité déclarée qu’on lui reconnaît en tant que futur mestre, gardien de la mémoire comme il le dit lui-même de Bran dans l’épisode précédent. Enfin bon, cela permet de voir Edd-la-douleur disparaître en premier, dans les personnages que l’on connaît depuis la saison 1. Qui seront les suivants ? Ben pas grand ‘monde en définitive La succession des plans est hyper réussie, avec cette reformation des lignes d'Immaculés digne d’une hyper disciplinée armée japonaise. Après la tranchée enflammée-étouffée, la façon dont est filmée l’attaque des remparts est remarquable. La tempête qui souffle, en même temps que ce flot ininterrompu de lemmings sur-vitaminés, le recul progressif bien mieux saisi que dans le gouffre d’Helm face aux Uruk-Haï (ceux qui ne peuvent se battre dans la caverne-crypte, l’un des parallèles frappant de cet épisode ), et les numéros de bravoure (Jaime protège Brienne qui protège Jaime qui protège Brienne qui protège Jaime qui…. bon ok j’arrête, Arya en ninja tournoyant, l’héroïque Lyanna Mormont la-petite-au-grand-courage-face-au-géant-aux yeux-bleus-qui-l’écrabouille-dans-sa-grosse-main-velue), que des scènes bien filmées elles aussi. Rhaaaa, l’image des deux dragons au-dessus des nuages avec la lune en fond, ça vaut presque celle d’E.T. avec le vélo… La scène de la bibliothèque, assez inutile, et qui nous ramène fortement à moult scènes de walking dead. Elle vaut surtout par celle de la fuite qui lui succède (celle du teaser) et du beau sacrifice de Beric Dondarrion, qui arrive enfin à mourir, non sans avoir atteint la salle de repli malgré plusieurs blessures d’importance ! Le dialogue entre Mélisandre et Arya : la première dit « here we are, at the end of the world » et ils traduisent « et nous voilà, au bout du monde »… non, ce n’est pas possible à ce moment-là de traduire comme cela ! La « danse des dragons », prévisible dans la neutralisation de Valerion et Rhaegal mais très bien filmée aussi. La scène qui suit, avec le petit sourire du Night King après sa crémation avortée est bien menée, Drogon qui secoue les centaines de puces qui s’accrochent à lui, et puis la pluie de morts qui tombent des murs en même temps que du dragon, tout cela a un souffle (de mort) énorme. La défense des fers-nés est aussi un modèle de scène filmée avec beaucoup de vigueur… jusqu’à cette scène de fin presque burlesque, tant elle m’a déçu dans la facilité de sa résolution. On attend ici que le roi de la nuit exprime, d’une façon ou d’une autre, face à Bran, le fond de ses intentions. Au-delà du fait de le supprimer. Au-delà de la « simple » extermination des hommes. On peut légitimement attendre ici une forme d’explication dans le déchaînement récent des forces de la nuit. Pourquoi maintenant ? Selon quel « plan » ? Un échange entre le roi et Bran ? Quelque chose d’un peu signifiant ? Ben non. Alors quoi, cet affrontement incroyable prendrait fin sur un nouveau numéro de ninja d’Arya ??????? Ben oui. Tel que. Je n’irai pas jusqu’à dire que cela m’a gâché l’épisode (après tout il en reste 3 pour une tentative de rattrapage, dans la narration de cette fin du monde évitée), mais j’ai été fort surpris par cette fin rapide. Un peu comme dans « the coverfield paradox », où à la fin d’un film de SF dans l’espace, la capsule arrive sur terre…. pour se faire bouffer par un improbable monstre dont rien ne laissait présager l’apparition… on a juste envie de crier : « mais… what the fuck » ?
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..... de travailler pour la STASI ? Personnellement, non. :ange:
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adynaton = "hyperbole inconcevable". Faut au moins ça pour décrire la situation.
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M'enfin, pourquoi n'as-tu pas dit que tu vendais codenames mardi soir ? :yahoo: Je mets une option stp
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Si l'un de vous a flamme rouge et l'apporte lors de l'AG, je veux bien tester !
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Encore une fois, tu fais basculer ma technologie diesel dans un univers beaucoup plus clean :D Tant mieux, même s'il faudra à ma table quelqu'un qui a en effet un smartphone digne de ce nom. Le mien va sur ses 7 ans et ne convient pas pour ce type d'utilisation :beurk:
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Bah non, on apprend quand même que la bonne paye existe maintenant en version électronique, et que Saad Hariri sera bientôt à Paris...
