Allez hop un (très) rapide CR de la partie d’hier, car je bosse moi Monsieur, même au mois d’août, même pour un salaire de misère car je suis fonctionnaire (loin des salaires à 5 chiffres du privé)
Donc hier nous étions 4 nobles aventuriers à jouer à Concordia Vénus : oui, dans ma bonté, j’ai ajouté les cartes Vénus (mais sans les équipes).
Tout d’abord arrivent Sylvain et Julien. Sylvain se jette à mes pieds en criant “Maitre, pardonne-moi car j’ai encore péché, j’ai joué à Dune Imperium”. Je le relève et grâce aux pouvoirs du SDA JCE, je le soigne de cette vilaine affliction. Julien ne me salue même pas : depuis qu’il est au CA, l’hubris le gagne. Ah que Lord Acton avait raison : “Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument’…
Arrive ensuite Annabelle, qui, en tant que trésorière, veut encore me faire payer mon adhésion… triste monde !
J’explique les règles de façon claire, précise et indubitable. Et c’est parti. Vénus ajoute quelques cartes : Maître (qui permet de rejouer la première carte de sa défausse), des cartes doubles (architecte/commerçant par exemple), et un scoring quand on a au moins 2 maisons dans une province.
Chacun joue à sa façon : moi noblement, Sylvain fourbement, Julien autoritairement, Annabelle commercialement.
Résultat des courses ? Il me semble que Sylvain a gagné de peu, mais j’avoue ne plus trop me souvenir, c’est loin tout ça, l’écart ne devait pas être très grand…
Enfin, on a conclu par un petit jeu du sieur Sylvain, avec des cowboys meeples (égalité remportée par Annabelle)…
CR entièrement véridique,
Guillaume le Bon
PS : J’avais mis un chanteur Oldies comme fond sonore, Léonard Cohen. J’ai hésité à mettre Léo Ferré pour qu’on pleure tous de tristesse, mais non… donc je mets un de ses textes pour me rattraper, et pour que vous passiez un bon mois d’août :
Avec le temps…
Avec le temps, va, tout s’en va
On oublie le visage et l’on oublie la voix
Le coeur, quand ça bat plus, c’est pas la peine d’aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c’est très bien
Avec le temps…
Avec le temps, va, tout s’en va
L’autre qu’on adorait, qu’on cherchait sous la pluie
L’autre qu’on devinait au détour d’un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D’un serment maquillé qui s’en va faire sa nuit
Avec le temps tout s’évanouit
Avec le temps…
Avec le temps, va, tout s’en va
Même les plus chouettes souvenirs ça t’as une de ces gueules
À la Galerie je farfouille dans les rayons de la mort
Le samedi soir quand la tendresse s’en va tout seule
Avec le temps…
Avec le temps, va, tout s’en va
L’autre à qui l’on croyait pour un rhume, pour un rien
L’autre à qui l’on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l’on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l’on se traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien
Avec le temps…
Avec le temps, va, tout s’en va
On oublie les passions et l’on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
Avec le temps…
Avec le temps, va, tout s’en va
Et l’on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l’on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l’on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l’on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment
Avec le temps on n’aime plus.
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