L’histoire se passe à Florence, du temps de la renaissance. Nous voici le 1er octobre 1519. Il est 20h30 et le bal est sur le point d’ouvrir.
Toc-toc-toc. Voici Christophe et Guillaume, qui arrivent déguisés dans de magnifiques costumes d’époques, rejoint peu de temps après par Bruno avec son masque vénitien. Dans mes habits “casuals”, je suis surpris… stupéfié même ! (ah, on me dit que cela ne serait que fabulation ?)
Un tour d’explication des règles pour Christophe et Guillaume, qui découvrent le jeu. On jouera avec l’extension “Muse et Princesse”, qui apporte une vraie dimension stratégique supplémentaire aux Princes de Florence.
Nous voilà partis, chacun dans un style artistique différent :
Guillaume partira sur une stratégie low-cost.
Hors de question de payer une enchère plus que le prix de départ (ou presque). Résultat : il décide d’éblouir rapidement le public en exposant ses œuvres, engrangeant des points de prestiges par dizaines, là où ses vils adversaires seront bien obligés de les monétiser pour pouvoir avoir les moyens de leurs ambitions lors des enchères suivantes. Il fait donc un départ canon avec rapidement une 20aine de points de prestige d’avance sur ses concurrents, mais l’art low-cost à ses limites à Florence et il est difficile de ne pas mettre la main au porte monnaie sur les derniers tours. Il entra donc malgré lui dans l’arène agressive des enchères, mais sans le fast ni les codes nécessaires dans le milieu. On assiste à une sorte de révision de la fable du lièvre et de la tortue, en version italienne.
A l’opposé, Christophe aura décidé de la jouer à la version “Quatar” du jeu ; rien ne sera trop cher pour lui.
Quand il a décidé d’acheter quelque chose, personne ne pourra l’en dissuader. Dès les premiers tours, il s’offre les meilleures options à prix d’or : il embauche des saltimbanques venues amuser la galerie, un cardinal travaillant nuit et jour… mais il se retrouve alors contraint de revendre toutes les œuvres qu’il réalise pour renflouer les caisses et se permettre de poursuivre ce train de vie (très) luxueuse. Argent ou prestige, Christophe a fait son choix. Un lourd investissement initial payant puisque la machine à points se met en route en milieu de partie… mais il sera aussi un peu court sur la fin, avec quelques difficultés pour atteindre un niveau artistique suffisant pour plaire au public de plus en plus exigeant ; mais c’est difficilement évitable pour sur une découverte du jeu !
Bruno, il aura fait le spectacle. Le show à l’américaine ; l’orgie artistique.
Il nettoiera soigneusement ses pinceaux, recrutera d’illustres artistes, décorera avec soin son beau jardin… Bref, on l’a vu préparer patiemment un chef d’oeuvre, véritable feu d’artifice artistique sur les derniers tours. Les réalisations sortiront deux par deux, sublimées à de multiples reprises par une Muse faisant le plus bel effet auprès du public. Malgré ces prouesses et quelques derniers éclats prestigieux de fin de partie, il lui a manqué un peu de réussite pour vraiment emporter la liesse populaire
Et pour ma part, j’ai pris la voie sentimentale.
Après un départ avec des dépenses raisonnées, m’imposant quelques choix contraints, je m’oriente peu à peu vers la voie royale. L’objectif devient limpide : il me faut combler (coucher ?) la Princesse. Alors on ne fait pas dans l’a-peu-près : j’embauche les meilleurs architectes d’Italie, construits les plus beaux monuments, et crée un jardin à la française qui fit chavirer le coeur de la Princesse à 2 (3 ?) reprises. La jalousie de mes adversaires face à cet amour si fusionnel fit grossir la dote de la Princesse à des prix déraisonnés. Mais peu importe, ces florins valaient largement la récompense !
Le tout s’acheva pas quelques whines (“la Princesse c’est cheaté…”) ; je crois surtout que devant tant d’amour, ils ont été déboussolé ! L’Italie, c’est le flirt bon sang !
Score finaux :
Christophe : 65
Guillaume : 71
Bruno : 78
Ludo : 86
Accueil › Forums › On a fait mu-muse avec la princesse ; bienvenue à Florence
Accueil › Forums › On a fait mu-muse avec la princesse ; bienvenue à Florence